26 février 2020

Liberté!


Je me suis absenté quelque temps, désolé. Plusieurs chutes de neige ont exigé de mon temps, le boulot a aussi bouffé une partie de mon énergie, ensuite je me suis consacré à ma fille, à la réalisation d’un rêve qu’elle et son conjoint caressaient depuis longtemps.

Toute petite, elle roulait déjà en vélo avec moi. Elle n’a jamais cessé de rouler, rien de sportif, en cyclotouriste. Ses déplacements se font toujours sur deux roues, été comme hiver. Elle voulait faire une pause, un arrêt de travail, partir en vélo, ailleurs.

Elle a donc quitté son boulot, sous-loué son appartement, entreposé ses biens. Elle et son conjoint ont préparé leurs vélos, leurs équipements et sont partis dans le Sud pour entreprendre une grande  boucle autour du continent nord-américain.

Il y a un tas de choses auxquelles il faut penser, des détails pratiques. De ce côté, ils sont prêts. Mais cela ne constitue pas l’essentiel. La réussite d’une telle expérience dépend beaucoup de la préparation mentale, de la facilité avec laquelle on s’adapte aux gens comme aux circonstances. Le but ne doit pas être une destination, un trajet ou un défi à relever. Pour bien vivre une telle expérience, il faut devenir quelqu’un d’autre, se métamorphoser, oublier son mode de vie habituel, accepter que tout change, prendre son temps, observer, dormir, se débarrasser de ses angoisses, ne pas s’inquiéter au sujet de ce qu’on mangera, où l’on dormira.

Le vent, la pluie, la canicule, les longues montées ne sont pas des épreuves mais plutôt des éléments, des réalités. Il faut accepter ces choses, rouler moins vite, sur de plus courtes distances, se mettre à l’abri et faire une sieste plutôt que de se décourager. Les gens qu’on rencontre sur notre route acceptent toujours de nous aider. Quand on sait demander, l’autre sait donner. Avoir son passeport en poche est un atout, mais afficher un sourire est aussi important.

C’est ce que je lui ai dit. Elle ne suivra pas tous mes conseils, tout comme je n’écoutais pas mon père, elle doit faire mieux que moi. C’est cela l’évolution. Nous verrons bien ce qui adviendra, cela leur appartient. Je me contente de la suivre à distance, en m’abstenant de communiquer avec eux.

39 commentaires:

  1. Une sacrée épopée à vivre !
    Il faut du courage pour entreprendre ça ...
    Mais à coeur vaillant rien d'impossible.
    Je leur souhaite de réussir leur entreprise et surtout d'en profiter un maximum.
    Ca va être une fabuleuse expédition.
    Est-ce que tu en auras des nouvelles au fil des jours ???
    Ou partent-ils en coupant tous les liens ?
    Bon jeudi froid et venteux, ici.
    Complètement coincée, ce matin, je fais une visite rapide car demain, RDV chez l'ORL.
    Le corset aide pour la marche mais il ne fait pas marcher quand tout est bloqué ! Pfff ...
    Gros bisoux, cher grand-langue.


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    1. Bonjour Dom (malgré ces maux qui vous assaillent!)

      De nos jours, grâce à la technologie (et le gendre en est friand), je reçois chaque jour un message indiquant leur position (géolocalisation). Sur une carte je pourrais savoir où ils passent la nuit. En pratique, je lis leurs messages et regarde les photos qu'ils envoient une fois par semaine.

      Autrefois (dans une autre vie), j'ai fait quelque chose de semblable qui a duré près de deux ans. J'écrivais deux ou trois lettres par semaine, cela constituait mon journal de bord. Aujourd'hui, nous pouvons suivre des gens en « direct », communiquer avec eux, etc. Ce n'est pas mon style, je préfère le « vivre et laisser vivre ».

      Ils sont d'abord partis en avion à West Palm Beach, dans le sud de la Floride. De là, ils se dirigeront vers la Côte Ouest (via Floride, Alabama, Mississipi, Louisiane, Utha, Arizona, Nevada et California, remonteront la Côte Ouest jusqu'en Colombie Britanique (Canada), retraverseront les Rocheuses pour ensuite redescendre aux USA et piquer vers l'Est (Montana, Dakota, Wyoming, Illinois.. etc) et après les Grands Lacs ils ré-entreront au Canada pour revenir à Montréal.

      C'est leur projet mais enfin, ils pourraient très bien changer leurs plans!

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  2. Ils sont partis pour combien de temps ?

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  3. Mon vélo de voyage pend dans le garage attendant des jours meilleurs, alors je vois tout à fait ce que tu décris très bien et je souhaite un riche périple à tes jeunes.

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    1. Merci Francis,

      J'utilise tout de même régulièrement mon vélo de cyclotourisme mais pour des balades d'un ou deux jours. Le principe reste le même: visiter, observer, rencontrer des gens, dans l'arrière pays, dans les villages ou en pleine ville, vivre leeeentement. Chaque sortie constitue une éloge à la lenteur.

      Je me promène généralement seul. Les gens veulent rouler trop vite dans un but qui ne fait pas de sens pour moi. Je peux m'arrêter sous n'importe quel prétexte, acheter une tomate et du pain frais et m'en contenter pour ensuite m'étendre dans l'herbe et repartir en cherchant un motif pour m'arrêter de nouveau.

      Nous savons tous les deux que la Terre est ronde, qu'il ni début ni fin, alors à quoi bon rouler vite?

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    2. Eloges de la lenteur, de l'observation, des rencontres... auxquelles j'adhère tout à fait : http://f6mig.canalblog.com/archives/2013/12/19/28687106.html ... entre autres !
      Bon dimanche

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  4. ah oui! je comprends tout à fait!
    on sera heureux d'avoir des nouvelles, de temps en temps :-)

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    1. Adrienne,

      Je tâcherai d'y revenir de temps à autre et peut-être même d'agrémenter le tout avec une photo.

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  5. Bonjour qu'elle belle expérience ils en reviendront enrichis et transformés c'est sûr! Ce type de voyage dans l'inconnu nous transforme toujours et nous rend plus forts encore. Avoir fait quelque chose d'extraordinaire avoir bravés les dangers et sortir de sa routine rend très riche intérieurement et aussi physiquement. Côtoyer les éléments que l'ont ne peut contrôler c'est magnifique, et c'est là que l'on se rend compte que on est tout petit face à la nature car c'est elle seule qui décide. oui c'est sur la métamorphose sera obligatoirement, et en tout bénéfique car plus rien ne sera comme avant. Il faudra surtout se canaliser pour éviter d'avoir envie d'y retourner, recommencer de suite après, mais ça c'es pour le retour. Qu'elle belle aventure. Il faut aussi du courage de la volonté pour tout quitter pour se lancer ainsi et cette force là c'est inestimable, sois fier de ta fille. Perso j'ai connu une expérience comme ça mais en voilier et depuis tout à changé, on relativise ce qui nous arrive on devient plus sage et surtout plus humble.
    Bonne journée.

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  6. Oups j'ai oublié l'essentiel la liberté c'est ça!

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    1. Marie,

      En voilier? C'était mon rêve. J'avais amassé assez d'argent pour acheter un voilier. Mon but était de partir quelques années. Puis j'ai suivi des cours de navigation en haute mer. J'a réalisé que la mer et moi étions incompatibles! Trois semaines en mer, trois semaines malade, sans répit. De plus, il faut surveiller le bateau (pirates, vol, etc), l'entretenir et difficile de s'aventurer trop longtemps à l'intérieur des terres. J'ai abandonné l'idée de la mer. Je m'y suis pris autrement.

      Vous avez raison, de telles aventures forgent le caractère, ça donne confiance en soi. Voilà pourquoi j'encourage mes enfants à réaliser leurs rêves. Quitter son emploi fait peur mais au retour on trouve toujours quelque chose de mieux, ça c'est quand l'employeur ne vous réembauche pas! Il y a très peu de risque, juste un peu de peur. Il peut toujours survenir quelque chose de malheureux, ici aussi, dans la routine.

      Merci pour votre commentaire.

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    2. Bonjour Dommage que ce rêve ne soit pas réalisé, mais le mal de mer finit pas passer,à moins que l'oreille interne ne soit fâchée. Trois ans de navigation et une traversée de l'Atlantique vous change la façon de voir la vie et vous rend fort. Il faut avoir confiance en son destin sinon on ne fera jamais rien. La peur se maîtrise, quoique il faut être un peu fataliste aussi, hihihi" A chacun sa route et à chacun son chemin ..."

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    3. Le rêve fut réalisé, mais pas sur mer (rire). Mon oreille interne n'a jamais pu s'adapter, encore aujourd'hui. On parle de « courage » et de « peur » mais j'ai l'impression que la détermination et surtout le désir sont fondamentaux. Ensuite, tout au long de sa vie on comprend à quel point ces expériences marquent positivement une vie.

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    1. Chinou,

      Je n'ai reçu qu'un point (.). J'espère que ce n'est pas un point final!

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  8. Alors bon voyage et que Dieu les protège !! C'est une belle expérience où ils vont être confronté à plein d'imprévus

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    1. Merci pour ces souhaits. Les deux jeunes sont débrouillards et plutôt expérimentés mais on ne veut pas que le malheur frappe. Ils passeront le plus clair de leur temps aux USA et si les routes sont belles et larges, ce n'est pas le pays le moins violent.

      Tout ce qu'ils possèdent tient dans leurs sacs, ils sont vulnérables sur ce point. D'un autre côté, il ne faut pas s'empêcher de vivre. Les voyageurs modernes sont équipés d'équipements électroniques incroyables, ce qui n'était pas le cas autrefois. Il leur « faut » des téléphones intelligents (ils ont toujours vécu avec ça!), un GPS plus puissant que mon ordinosaure, une tablette, une grosse pile rechargeable de la grosseur d'une bouteille d'eau, un panneau solaire pour recharger la pile, un appareil photo de bonne qualité, tout l'équipement de camping... etc. Combien vaut ce matériel et surtout, combien ça pèse? Ils le réaliseront s'ils parviennent dans les Rocheuses (rire)!

      À chaque jour, je reçois un signal identifiant leur position précise mais je ne veux pas être intrusif. Je me contente de ce qu'ils envoient.

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  9. C'est une belle expérience ! j'admire.. moi de mon côté j'ai vécu une expérience similaire mais pas si grandiose.. j'ai fait un tek dans le désert du Maroc… j'ai aimé les paysages et surtout vivre avec peu de confort… cela renforce…
    Bon Week end..

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    1. De mes quelques pérégrinations, c'est aussi ce que j'ai apprécié le plus : le dénuement. On s'encombre de peu d'objets, l'essentiel n'est pas là. Il y a bien sûr la découverte, le rapprochement avec les autres, la lecture pour moi), la nature mais tout cela n'était pas « écrasé » par des obligations matérielles importantes.

      Pourrais-je faire encore cela? Je me pose la question et je crois que oui, d'une façon différente peut-être, faut s'adapter aux dures réalités.

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  10. Une jolie histoire que tu nous contes là, une belle aventure à venir.
    J'ai hâte d'avoir des nouvelles sur leurs premiers ressentis et expériences.
    Violaine, ma modèle préférée, est partie pendant un an et demi pour découvrir tous les pays de l'Amérique du Sud, et elle en est revenue totalement enthousiasmée par toutes les rencontres qu'elle a pu faire. Sur le tableau à côté de mon bureau, j'ai une carte postale de chaque pays là bas, et souvent je rêvasse en les regardant...
    Je suis sûre que tu vas beaucoup rêvasser aussi ! :)

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    1. Oui, je suis jaloux d'eux. J'ai aussi visité de nombreux pays en Amérique Latine, j'étais parti pendant près de 2 ans. Cela marque pour la vie. J'ai aussi fait quelques voyages en vélo, de 2 à 4 semaines à chaque fois.


      En les voyant partir, je me demandais si je ne devrais pas refaire quelque chose de semblable. Je n'ai pas la même énergie qu'autrefois, pas pour rouler mais pour vendre la maison, tout entreposer, partir et tout réorganiser au retour. Par contre, si un jour j'arrête de travailler, je pourrais très bien partir en vélo ou à pied, en autonomie, pour des séjours de quelques semaines mais assez régulièrement. Avec l'expérience que j'ai, il me semble que ces expériences cadreraient bien dans ma vie, la réflexion, la lecture, l'écoute... etc.

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  11. Ils ne le savent pas, mais ils m'emportent dans leurs bagages, ou plus tôt dans leurs mollets, leur mental. Dans une aventure de ce type, point n'est besoin de demander, les gens viennent à nous et n'attendent rien en contre partie; tout reste spontané, sincère. Je puis t'assurer pour l'avoir vécu que, contrairement à ce que nous dit le diction -l'habit fait le moine- parce que lorsque tu rentres d'un périple en autonomie (ou semi autonomie) où tu avales du dénivelé, des cailloux, de la chaleur, de la pluie, tu as du mal à remettre les pieds sur terre et tu ne vois plus la vie de la même façon. La nature te marque de façon indélébile et laisse un héritage que seul, celui qui a vécu une telle expérience, peut recevoir et comprendre.
    Non , ce n'était pas un point final , mais overblog, blogspot, étaient affamés ces derniers temps et "bouffaient " les commentaires avant leur parution. Bon dimanche

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  12. Quand j'en aurai l'occasion, je lui dirai qu'ils transportent d'autres personnes avec eux. Quand la température n'est pas clémente, que tu peines à trouver un refuge pour la nuit, un endroit où planter ta tente et que le lendemain tu dois plier bagage alors que tout est encore mouillé, qu'on annonce encore de la pluie et une longue route à faire, tu te demandes ce que tu fais là! Ça remonte probablement le moral de savoir que « d'autres » te suivent et bénéficient des moments forts.

    Vivre en « autonomie » a l'avantage de forcer les rencontres, de revenir à la base. Les relations humaines, la débrouillardise et la persévérance s'imposent. On apprend à accepter l'aide des autres, ce que nous ne faisons pas nécessairement dans la vie de tous les jours.

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  13. Bonjour Voisin .. Merci pour votre visite ,et pour partager cette belle aventure,milles vœux de bonheur a ce jeune couple ..Réaliser ses rêves fait parti d'une expérience qui enrichit et transforme , ils en reviendront plus humble et fort intérieurement..Une aventure que nous avons réaliser il y a 50 ans après notre départ d’Algérie ..Tout recommencer en Caroline du Nord ,avec trois jeunes enfants , sans connaître la langue ,en toute liberté pour réussir " the americain dream "
    A bientot pour la suite de cette belle aventure ..
    Have a nice Week..
    Nicole

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    1. Bonjour Nicole,

      Merci pour votre mot. Adopter un autre pays c'est plus qu'une aventure, souvent, il n'y a pas de retour possible. L'immigrant devient pratiquement apatride alors que ses enfants adoptent le nouveau lieu sans remise en question. L'espoir d'une nouvelle vie, d'une meilleure vie doit être extraordinaire mais génère sûrement une dose d'angoisse, surtout si on a la responsabilité d'une famille.

      Vous avez aussi raison de dire que les grands voyages deviennent des jalons dans une vie, nous ne sommes plus tout à fait la même personne après un long séjour sur les routes. Cela fait grandir sans se croire plus grand que les autres.

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    2. Je ne parviens pas a m'inscrire a votre news , Pourquoi ????
      Merci ...

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  14. Bonjour mon ami de là-bas
    Elle est jeune, ils sont jeunes et c'est l'âge de ce genre de folie.
    Le sentiment de liberté qui en résulte est inimaginable.
    J'ai vécu ce genre d'aventure il y a longtemps, et même si la France est plus petite que l'Amérique du Nord, ce fut quand même une aventure extraordinaire.
    (Et à l'époque, même si mon père avait voulu communiquer avec moi, il ne l'aurait pas pu. C'était avant internet ;-)
    Bien à vous
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    1. Bonjour précieuse Célestine,

      Je visitais les blogues amis en remontant bien lentement la liste à l'envers. J'avais hâte d'atteindre les « C » pour savoir ce qui se passait chez Célestine!

      Je sais que vous avez déjà été « voyageuse ». On s'entend sur le terme. La France n'est pas petite, elle est vaste, variée, riche en tout, surprenante. Je m'y suis promené mais pas assez et pas tout à fait à ma façon.

      Curieusement, je fais souvent un parallèle entre la France et l'Amérique. Ces deux endroits possèdent des montagnes, des plages, des forêts, des déserts, des prairies verdoyantes, des températures tropicales et tempérées. En France il faut rouler moins longtemps pour profiter de ces divers paysages. Ici, il faut rouler 500, 1000km avant de noter des changements!

      J'aime beaucoup ce qu'on appelle l'Américanité, cet esprit de liberté d'autrefois qu'on peut encore ressentir. J'aime aussi énormément la France, pour ses gens, pour sa culture, son histoire et tout le reste.

      Tout pour dire que je pourrais rouler longtemps sur vos routes sans me lasser, au contraire. Ensuite, comme si on pouvait tout voir, j'explorerais d'autres lieux en Europe.

      Pour mes enfants, l'Amérique c'est dans leur cour. C'est plus facile pour eux de commencer leurs voyages en vélo par ici. On peut y planter sa tente un peu partout, cogner aux portes pour demander un gîte. Ils ont des repères. Mais… les coups de pédales seront nombreux!

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    2. Merci pour cette belle et subtile réponse...
      Et de votre fidélité à mon blog.
      Oui la France est un pays merveilleux pour les gens qui aiment la diversité...
      Bien à vous et au plaisir de vous inviter un jour, qui sait ?
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  15. Belle assonance entre le vécu et le laisser-vivre. Je trouve que c'est la plus belle liberté qu'un père puisse faire à sa fille.
    Bon vent aux voyageurs ! Ils en reviendront grandis.

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  16. Laurence,

    Mon fils est allé vivre en Espagne quelques années avant de s'établir à Toronto, qui est tout de même à 600km de Montréal. Ma fille voyage beaucoup, elle pourrait bien vivre ailleurs aussi.

    Je me considère gagnant car je profite indirectement de leurs aventures, de leurs expériences acquises. On ne fait pas des enfants pour ensuite limiter leurs ambitions. Sans intervenir, juste en m'intéressant à leur vie, je m'enrichis.

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  17. C'est un envie certainement forte qui l'a poussée à faire cette expérience. Il vaut mieux la faire quand on est jeune, pour ne pas regretter quand on est âgé de ne plus pouvoir le faire. Bravo à elle et son conjoint. Ce sera une expérience très forte. Bon week end.

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    1. Difficile en effet de faire la même chose quand on est plus vieux. Cela ne m'empêche pas de rêver. Je me demande si je ne ferais pas quelque chose du genre, sans partir pendant 8 mois, je pourrais bien partir un mois, deux ou trois fois par an.

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    2. je me demande toujours ce que les gens entendent par "vieux"... c'est juste prendre sa date de naissance comme référence ?

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    3. Oui, c'est cela, mon point de référence est la naissance.

      J'ai toujours fait du vélo, traverser les Rocheuses à l'âge de 20 ans constituait une épreuve sportive. À 60 ans, ça devient à être un exploit surtout si la nuit suivante doit être passée sous la tente à 5°!

      Personnellement j'ai commencé à me sentir vieux le jour où un enfant m'a appelé « monsieur »! J'étais dans la vingtaine.

      On me dit souvent que c'est dans la tête qu'on est vieux ou jeune. Dans un sens c'est vrai mais dans le « vrai monde » les os, les muscles et les facultés diverses ont un droit de veto (rire).

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  18. Juste un tit coucou ...
    Bon dimanche, de repos pour moi car la semaine prochaine est chargée avec des RDV les trois premiers jours et un 4ème vendredi !
    La pluie revient mais le vent aussi. Grrrr
    Gros bisoux, cher grand langue.

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  19. Bon dimanche dans la douceur climatique mais en restant le plus possible chez soi ...
    Des décision drastiques viennent d'être prises, brutalement !
    Gros bisoux, cher grand langue.

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  20. Oh, ça doit être émotionnant et perturbant à la fois (pour le papa :) ). La crainte de ce que la fillette bien grandie ne fera pas, croira savoir mieux que papa, la crainte de ce qu'on n'a pas prévu et qu'il faudra affronter "sur le tas", et l'exaltation à chaque contact en imaginant l'aventure, tour de roue par tour de roue... Magnifique!

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  21. Bonjour Edmée,

    Oui, je suis content de la voir entreprendre un tel défi. Je ne crains pas pour eux, ils sont débrouillards. Je leur souhaite de belles expériences. Ce qui me tourmente un peu c'est le Covid-19 et le fait que le Canada demande à ses citoyens de rentrer, que plus tard, s'ils sont contaminés, ils ne pourront revenir au pays et devront se faire soigner aux USA ($$$). Ils devront faire un choix je suppose. À leur place je poursuivrais ma route.

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