J'ai connu un homme, écrivain célèbre, qui, plus de vingt ans avant de mourir, avait choisi ce qui serait son dernier mot et qui, au moment fatal dit « Je ne m'en souviens plus. ». Ses proches et ses lecteurs s'attendaient à mieux.
Bernard Pivot
Les Mots de ma Vie
Avec le temps, tout s'en va, la mémoire flanche. Bonne soirée. Merci.
RépondreEffacerVoilà ce que je me suis dit, et ce que Pivot voulait dire, lui qui a des problèmes de mémoires.
Effaceroh le pauvre :-)
RépondreEffacer(d'autre part Pivot était tellement prêt à tout pour 'faire un score' qu'il pourrait très bien l'avoir inventé ;-)))
J'ai lu ce livre de chevet, une page (un mot) par jour. Il ne se considère pas très lettré, il se demandait même ce qu'il faisait là.
EffacerJe regardais Apostrophe, il avait ses détracteurs mais, dans un sens, je me sentais représenté par lui.
Le fait qu'il soit un « outsider » forçait certain(e)s écrivain(e)s à sortir de leur bulle.
J'aurais bien aimé savoir de quel écrivain célèbre il pouvait s'agir...
RépondreEffacer;-)
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L'histoire ne le dit pas. Ces mots m'ont fait sourire, puis je me suis demandé de qui il s'agissait ou si c'était une histoire vécue, entendue ou inventée!
EffacerIl a peut-être dit ça pour montrer les ravages de la zameur ??? ;-)
RépondreEffacerC'est la maladie qui me fait le plus peur d'avoir ...
Une vraie hantise pour moi quand je vois comment deviennent les personnes qui en sont atteintes.
Autrefois, on se contentait de dire que nos vieux étaient retombés en enfance ...
Bon jeudi toujours bien froid.
Mauvais résultats pour ma prise de sang d'hier :
mon taux de protéine C réactive est très élevé alors qu'il était normal il y a un mois ...
Gros bisoux, grand-langue.
La zameur est une terrible maladie, très embêtante. Ici, une nouvelle loi permettra aux gens qui sont atteints de maladies dégénératives de mettre fin à leur jour de façon médicale.
EffacerC'est déjà en place pour les cas de fin de vie mais ce sera étendu à toutes les maladies dégénératives, qu'on soit en fin de vie ou non.
J'ai oublié de te demander si tu ne pourrais pas mettre le système de NL afin qu'on soit avertis de tes nouveaux articles, steuplait.
RépondreEffacerJ'ignore ce que signifie « NL » mais au bas de ce blogue, je croyais que les gens qui s'abonnaient recevaient un message les informant d'un nouveau billet.
EffacerEn ce qui me concerne, j'aime me rendre chez les gens, quand le temps me le permet et de garder à jour ma liste de blogueurs et blogueuses.
C'est une idée intéressante, de rédiger son dernier mot. Ou son épitaphe, c'est plus sûr, en le notant quelque part...
RépondreEffacerJe vais y réfléchir. Mais sans réflexion la première chose qui me vient parlerait de cueillir chaque jour les roses de la vie.
Je serais bien embêté si on me demandait de rédiger mon épitaphe. Il vaudrait mieux que quelqu'un d'autre le fasse pour moi… mais qui ??? J'y songerai.
EffacerOh quelle ironie! J'ai ri malgré tout, mais ça a un petit parfum de "pas vrai" :)
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EffacerC'est plus sûr de préparer son épitaphe !
RépondreEffacerBonne journée.
Rédiger son épitaphe à l'avance comporte un risque: celui de changer d'idée au dernier moment!
EffacerJe voulais écrire un commentaire... mais je ne m'en souviens plus. Mince! Ce sera mon dernier mot même si je ne suis pas morte. ;-) Bises alpines.
RépondreEffacerIl fallait le noter!
EffacerLes mots s'en vont….Ils meurent aussi !
RépondreEffacerIls s'en vont où?
EffacerDans l'autre monde …..
EffacerC'est vrai que les mots non prononcés, écrits ou chantés finissent pas mourir. Je me sens coupable de plusieurs meurtres, peut-être même d'un génocide...
EffacerIl n'a même pas pu faire un jeu de mots puisqu'au moment fatidique, il s'est trouvé à court de mot.....c'est triste pour un écrivain aussi célèbre soit il
RépondreEffacerD'autres auraient dit:
EffacerFrida Kahlo: J'espère bien ne jamais revenir.
Jack Daniel: Un dernier, verre s'il vous plaît.
Winston Churchill: Tout cela me fatigue (ou J'en ai marre de tout ça).
Oscar Wilde: Ou c'est ce papier peint qui disparaît ou c'est moi (nombreuses versions).
Jean Jaurès: Une tarte aux fraises. (C'est ma préférée).
Marlon Brando: J'emmerde la mort.
Rabelais: Tirez le rideau, la farce est jouée.
Comment savoir ce qui est vrai? D'un site à l'autre, plusieurs « derniers mots » varient! À quoi bon préparer ses derniers mots si les survivants ne peuvent même pas les rapporter comme il se doit!
C'est très embêtant.
Et toi, que souhaiterais tu pouvoir dire ?
EffacerImpossible de répondre à cela, je changerais d'idée aux cinq minutes! Mais là, si je devais mourir dans la minute je téléphonerais aux voisins d'en face et leur dirais:
RépondreEffacerJ'ai un chili con carne sur le feu, mangez-le, ça serait dommage de le perdre.
Peut-être connais tu Robert Badinter qui est à l'origine de la suppression de la peine de mort en France et a évité à un assassin d'enfant exécré d'être coupé en deux comme il a dit dans sa plaidoirie. Il a 91 ans aujourd'hui et semble avoir le culte de la mémoire. Une phrase de lui pour conclure un entretien récent. A la question, "avez vous des rêves" il a répondu qu'il n'avait plus de rêve mais des souvenirs.
RépondreEffacerUne autre phrase de lui que j'ai notée après l'avoir entendue lors d'une émission de François Busnel (le grand entretien) : "Les amis qui s'éloignent emmènent avec eux une part de nos souvenirs, c'est-à-dire de nous-mêmes."
Je ne sais si de nos jours nous laissons un souvenir impérissable derrière nous. Et puis nous mourrons seuls souvent. Si seulement nous pouvons rester un peu dans le souvenir de ceux que nous avons aimé et qui ne se recueillent plus très souvent sur une tombe ni sur un jardin du souvenir
Intéressante cette phrase au sujet des amis qui s'éloignent. Il vaut peut-être mieux de rester dans la vie de nos amis que dans leurs souvenirs.
EffacerJe me suis régalée à lire les com de tes visiteurs ...
RépondreEffacerBon mercredi, qui semble un peu plus calme ...
Y'a pus qu'à espérer !
Gros bisoux, cher grand-langue.
Bon week end, dans une douceur quasi printanière mais risque de pluies.
RépondreEffacerToujours dans des examens, je suis aussi en pleine fabrication de nouvelles chaussures orthopédiques montantes
ainsi qu'un corset tenant tout le buste.
Je mettrais autant de temps à m'habiller qu'un croisé avec son armure !
Gros bisoux, cher G-L.
Dommage en effet. Mais s'il était écrivain, il l'aura bien ecrit quelques part logiquement..
RépondreEffacerC'est décevant comme dernier mot mais très compréhensible
RépondreEffacerNous pourrions le comprendre, peut-être n'avait-il pas toute sa tête...
RépondreEffacerBonne fin de semaine avec une semaine à venir très chargée ...
RépondreEffacerJe pense avoir mon corset neuf et je vais aussi essayer mes nouvelles chaussures en espérant les avoir ce mois.
Et, surtout, de nouveaux examens pour mon chéri ...
Là, il nous faut garder le moral mais c'est vraiment stressant
et l'attente semble interminable avec des délais de RDV incroyables !
Gros bisoux, cher grand-langue.
Pas positive pour une dernière phrase !!!
RépondreEffacerJ'aime bien cet homme qui a grandi près de chez moi dans le Beaujolais !!!
Bon Week end
Je pense que ce n'est pas la peine, pour moi, de choisir son dernier mot. On meurt et c'est tout, ne nous compliquons pas la fin de vie. Ou bien il faut noter à l'avance le dernier mot que l'on veut dire. Comme cet homme était écrivain, il aurait dû le noter quelque part. Bon week end.
RépondreEffacerC'est un triste constant mais quand la fin approche toute l'attention est concentrée sur ces instants ou bien c'est vrai on a tout oublié....
RépondreEffacerBon jeudi, toujours avec un temps printanier et déjà la semaine presque terminée !
RépondreEffacerLes journées me semblent longues, surtout quand je souffre, mais le temps passe, malgré tout, à une vitesse folle ...
Gros bisoux, cher grand langue.
Comme je parle toujours trop , J'ai déjà prévenu que je ne dirai rien , je simplement ferai signe .
RépondreEffacerBonne semaine voisin ..
En France on ne rigole plus .Quand j'allait au supermarché je lâchais toujours des "vannes" faisant un trait d'humour vers le vendeur ou la vendeuse ils riaient parfois à gorges déployées les clients à côté de moi ne pipaient mot faisant la gueule comme les 3/4 de ceux qui font leurs courses .
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