8 juillet 2019

Écrire pour écrire

L’envie d’écrire me reprend assez souvent. Quand cela survient je laisse passer la crise, mais cette soif de communiquer ne s’estompe jamais complètement, elle revient, sournoisement.

M’épancher sur mon clavier est une activité qui va de soi, il me semble. Comment calmer cet « appétit »? Et pourquoi  écrire ?

Pour laisser une trace? Vraiment pas.

Pour lire ceux et celles qui me liront ? Ça serait une bonne idée.

Pour interpeller d’autres humains ayant des choses à partager? Ne serait-ce que l’envie d’écrire? C’est une autre bonne idée! J’ai connu des gens intéressants de cette façon.

Pourquoi se casser le bicycle! S’il s’agit d’un besoin inné, l’antidote serait peut-être de se laisser aller, d’écrire... 

Grand-Langue

28 commentaires:

  1. "Assez souvent", dites vous...
    Etant donné que la dernière fois remonte à 3 ans, je serais curieuse de savoir ce que représente le "souvent", ou le "parfois"... ;)
    Peu importe, je suis ravie de vous revoir par ici !

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  2. Je suis aussi ravi de vous retrouver Pastelle!

    Assez souvent en effet… (rire), je laissais passer la crise. 3 ans dites-vous? Dans le contexte d'une vie, c'est un bail je l'avoue.

    J'ai tout de même usé quelques crayons sans exposer mes mots sur le WEB. Je me suis demandé quel était le but de « publier » mes réflexions. J'y ai vu de la prétention. Je ne suis ni écrivain ni journaliste, je n'ai pas de lettres. Il existe tant de textes richement documentés, réfléchis et bien écrits que j'avais l'impression d'ajouter du bruit à un Monde déjà bien garni.

    Je devais aussi consacrer plus de temps à mon fils, à ma fille et à ma propre personne. Et puis, il y a les épreuves qu'il faut surmonter, c'est une chose, y survivre et pour enfin revivre en est une autre.

    Bref, au diable les fausses pudeurs, je rejoints ma bande (c'est vous ça)!

    Grand-Langue

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    1. Bonjour Pierre, mon presque voisin,

      Je suis aussi allé lire tes billets de temps à autre. Ils sont toujours pertinents. En te lisant on fait une pause pour réfléchir à des trucs auxquels on ne s'arrêterait pas autrement. Ça donne un sens à la vie. Bravo!

      Je passe régulièrement dans ta ville et j'ai souvent une pensée pour toi.

      GL

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  4. j'ai la même maladie et c'est pas grave !
    PS : merci pour ton passage

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    1. Caphys,

      C'est peut-être en écrivant et en se lisant qu'on se soignera (rire)!

      GL

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  5. J'ai des passages à vide moi aussi, mais cela n'a jamais duré trois ans.
    Et puis, quand je n'ai rien à dire, je publie des photos, là j'ai toujours de l'inspiration.
    J'ai fait de belles rencontres et découvertes grâce à l'écriture ou les photos. Rien que pour cela, je crois bien que je ne saurai jamais mettre un point final à mes blogs. Ou alors j'en créerai de nouveaux, cela m'est déjà arrivé.
    Belle soirée à vous, Grand-Langue.

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    1. Françoise,

      Content de vous connaitre! Vos passages sont un délice (rire), je pense à vos photos. Je ne crains pas pour votre survie et c'est tant mieux!

      GL

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  6. Vous dire que je suis contente, ce serait sans doute une litote...ou un pléonasme.
    Enfin, bref, moi qui adore écrire, et qui ne me pose que très rarement la question du pourquoi, je suis heureuse de vous retrouver, et que vous vous soyez souvenue que vous avez une fan Outre Atlantique.
    Alors essayez de ne pas attendre à nouveau 3 ans !
    Je vous embrasse, tiens, pour l'occasion ;-)
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  7. Précieuse amie,

    Vous écrivez comme si je pouvais vous oublier! Vous savez que de temps à autre, je visitais le blogue de mon amie Célestine dont je suis aussi un fan, peut-être pour m'assurer que celle qui constitue une balise est toujours là. J'ai bien tenté d'écrire quelques billets mais je manquais de conviction, de spontanéité. Je me disais que c'était peut-être un signe « d'usure ».

    Je n'ai pas « batifolé » avec FB ou Twit-machin truc. Ces outils ont leur utilité mais pour moi ça ne reste que des outils. Je n'étais pas vraiment sur le WEB. J'ai plutôt lu, survécu, supporté mon fils et ma fille dans leurs entreprises. J'ai roulé en vélo, beaucoup marché et j'ai beaucoup travaillé aussi (ne me demandez pas pourquoi!).

    L'important c'est que j'ai le goût de vous retrouver, de vous relire, de vous redécouvrir et d'échanger des mots, des idées, des impressions et de savoir ce que vous pensez de ceci et de cela. On ne retrouve pas ça ailleurs.

    Bref, je suis bien.

    GL

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    1. Quel plaisir !
      Merci de tout coeur pour cette réponse en forme d’hommage comme on aime à en lire ...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  8. comment faites-vous pour retenir vos envies d'écrire pendant trois ans, me suis-je demandé en vous lisant!
    puis j'ai vu que la réponse était donnée au commentaire de Célestine :-)

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    1. Écrire a toujours été un passe-temps. Quand les blogues sont apparus je me suis mis à écrire plus souvent. J'aimais aussi la lecture... et d'autres activités.

      Boulimique de la Vie, je m'impliquais dans trop de choses. Si on ajoute des changements de boulots et des séparations, le départ de mon fils à l'étranger puis son retour en Amérique et la multiplication des voyages pour le travail, je n'ai pas eu à retenir mon envie d'écrire, la fatigue aidant, j'avais perdu de l'intérêt pour la chose.

      Après avoir appuyé sur le frein, j'ai repris une vie mieux adaptée à un être humain.

      Une des choses que je voulais faire, c'était de reprendre mon blogue. Je suis heureux de constater que la communication écrite existe encore. La blogosphère semble plus intéressante que jamais.

      Certain(e)s ex-correspondant(e)s semblent avoir fait comme moi; une pause. Ils et elles reviendront.

      GL

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    2. oui des blogamis partent et reviennent, s'arrêtent ou recommencent :-)
      on crée des liens, c'est sûr!

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  9. Bonjour GL,
    Très touchée de votre passage sur mon blog et du petit mot déposé. La blogosphère offre de bien jolies surprises, forts lointaines de surcroit !
    Merci beaucoup. Au plaisir d'autres rencontres.
    Laurence

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    1. En visitant des blogues que je connais, certains commentaires ou lieux proposés retiennent mon attention, alors je laisse un mot, toujours sincère.

      Bonne soirée,

      GL

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  10. Je me demande souvent moi-même pourquoi je continue mon blog…??? Je n'ai pas la réponse. L'envie me prend de partager un moment de joie, un émerveillement ou un coup de gueule et c'est tout. Merci de votre visite je passerai chez vous de temps en temps…

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    1. C'est en cessant d'écrire que j'ai réalisé le bienfait que procure un blogue. On ne retrouve pas ce type d'échanges ailleurs. La correspondance traditionnelle s'en approche bien qu'elle soit destinée à 2 personnes.

      Les blogueurs finissent par se connaitre un peu et peuvent devenir plus que des lecteurs. J'ai aussi l'impression que dans une certaine mesure, mon blogue m'appartient, même si Blogger est la propriété d'autrui. C'est peut-être une illusion.

      GL

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  11. surtout ne freinez pas vos envies !

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    1. Je n'aurai pas le pied sur le frein mais j'aime beaucoup lire les autres aussi. Alors j'écrirai de la façon la plus naturelle possible.

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  12. Se laisser aller, évidemment. Il y a pire il me semble comme vice.

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  13. Bonjour Grande Langue venue du Canada. Merci de votre passage. Nous sommes cousins en quelque sorte. Notamment pour ce qui est de l'écrit. Oui, écrire, c'est essentiel. Un monde de relation transfrontalière quand on parle la même langue. Un monde particulier qui réclame des échanges. Et les blogs sont un lieu privilégié de communication. Des liens se créent sans qu'on se pose trop de questions, surtout quand on considère qu'écrire est un besoin quasi vital et que l'échange d'idées est un moteur puissant. Quand j'ai mis le doigt dans le blog, c'était pour la littérature, mais très vite, c'est devenu tout autre chose. Les événements ont choisi pour moi : j'ai plongé tête baissée dans le politique et surtout la critique. Rien à voir avec ce que j'écrivais depuis des années... Je ne le regrette pas, même si je constate qu'à "parler" politique, mon écriture a beaucoup changé. Est-ce un bien ? je ne le sais pas. Ces derniers temps, mes préoccupations étaient ailleurs. J'écrivais donc moins. Une sorte de pause pour redémarrer ? Sans doute. Un besoin de retrait pour mieux réfléchir ? Peut-être. Mais les événements me rattrapent et m'imposent de coucher sur le blog une page que l'encre noircit au fil de mes cogitations sur notre monde bien agité.
    Je reviendrai de temps à autre vous lire. A très bientôt

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  14. Écrire pour soi même ou pour partager est essentiel,je trouve .Je remplis de nombreuses feuilles et cahiers ,certains ne seront jamais publier ,ils sont destinés a mes enfants car ils racontent notre histoire depuis ma naissance en Algérie , nais des petits poèmes relatant notre depart du pays ,ont déjà étaient sur mes blogs .Merci d’écrire pour notre plaisir .. Je reviendrai vous lire ..
    Prenez soin de vous .. Bonne journee..
    Nicole/loneci

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  15. Je découvre votre blog, vos pages. Pardon, je recommence puisque sur cette sphère le -tu- est de rigueur. Je découvre donc ton blog, tes pages, et déjà je suis séduite. J'en suis convaincue (moi qui ne sais pas écrire) l'écriture est un besoin inné, une passion. L'essentiel étant d'exprimer un ressenti une pensée en tricotant les mots de façon harmonieuse et j'ai l'impression que dans ce domaine.....tu sais faire. A tout bientôt.

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  16. Bonjour Chinou, je suis heureux de ta visite.

    J'ai fait usage du « tu » pour répondre à ton message. Sur le WEB, j'utilise généralement le « vous » bien qu'au Québec ce ne soit pas la coutume. Tu écris comme tu le veux, c'est l'authenticité qui importe.

    Il n'est pas nécessaire d'avoir ses lettres pour communiquer. Vous avez tout ce qu'il faut Chinou. Aussi, restez vous-même, nul besoin d'être d'accord avec l'interlocuteur, la bonne foi suffit.

    Une tradition amérindienne veut que lors d'échanges, la personne qui parle tient un bâton. Tant que le bâton est entre ses mains on ne l’interrompt pas. Il faut se concentrer sur ce qu'elle dit sans même préparer une réplique dans sa tête. Tant qu'elle n'a pas déposé le bâton, il faut pratiquer une écoute active.

    Il m'arrive de penser à cette technique pour améliorer mon écoute et d'adapter cette dernière aux échanges écrits.

    GL

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    1. Je rajoute mon grain de sel (sourire).
      Il y a quelques années, je rejoignais un groupe de méditation. A la fin de celle-ci, il y avait un tour de paroles. Un bâton circulait alors de mains en mains. Si la personne ne voulait pas parler, elle donnait le bâton à son voisin. Si elle voulait parler, elle savait qu'elle ne serait pas interrompue tant qu'elle aurait le bâton dans les mains. Je trouvais que c'était une très bonne idée et ainsi tout le monde était attentif aux mots des autres.
      Merci, par la réponse à Chinou, de me l'avoir remémoré, Grand-Langue.
      Belle soirée à vous.

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    2. Oui oui, Françoise, je me souviens avoir vu cela dans les westerns américains. Les « sauvages » (sic) fonctionnaient ainsi. Je me demande maintenant quelle est l'origine réelle de cette façon de faire (rire).

      GL

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    3. Voilà donc que je m'enrichis ici auprès de Françoise et de vous Grand-Langue. Cette coutume me séduit et je déplore qu'elle ne soit d'usage chez nous . Cela mettrait fin aux "conversations croisées" que je déteste.

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