17 juillet 2019

La Lune




Le 50ème anniversaire des premiers pas de l’Homme sur la Lune fait couler de l’encre. Certains textes paraissent candides. On voudrait se choquer du fait que les missions spatiales étaient politiques, qu’on aurait été sur la Lune pour les mauvaises raisons, pour « battre » les Russes.

On aurait « découvert » l’Amérique en cherchant un raccourci vers l’Inde (sic), pour des raisons mercantiles. Ensuite, le nouveau continent attirait les Européens en quête d’or, de bois ou de terre ferme. Tout ce que l’on entreprend est par intérêt.

Juger l’Homme et son histoire à partir de sentiments purs et nobles est rigolo. L’altruisme et l’abnégation existent bel et bien, mais pour rassembler des ressources, des cerveaux et des fonds afin de réaliser de grands projets il faut offrir une contrepartie, des avantages concrets.

L’exploration spatiale en n’est qu’à ses débuts. Cette quête s’activera. Les Chinois relancent la course. Mais que font-ils sur la face cachée ceux-là ? Si les Chinois établissent une colonie et plantent leurs drapeaux partout, nos astronautes qui se rendront sur la Lune seront-t-ils des immigrants, des réfugiés?

Fondamentalement, nous irons sur la Lune parce qu’elle existe.

GL

Note: La dernière image est l'oeuvre de l'astronaute Alan Bean qui saupoudrait ses tableaux de poussière lunaire.



16 commentaires:

  1. on est déjà en train de discuter sur la question de savoir qui aura le droit d'y prendre quoi, en d'autres mots: qui sera l'heureux propriétaires de morceaux de lune à exploiter...

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  2. Pour l'instant et probablement pour un bout de temps, nous resterons entre nous Homo Sapiens, même sur la Lune ou sur Mars. Ainsi, nous pourrions croire que nos inter-relations ne changeront pas et que nous reproduirons ailleurs ce qui se passe sur Terre (rire)?

    Ce qui me fascine, c'est la quête incessante du savoir qui habite les individus.

    GL

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  3. Bonjour,
    déjà, il y a des déchets américains (pipi, caca, etc...) sur la lune depuis leur célèbre visite. Plus tard, il y aura peut-être des déchets à partager avec les Chinois (et peut-être les Russes).
    Quête de savoir ou de nouveaux territoires à conquérir?
    Bon reste de dimanche,
    Mo

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  4. Nous laissons des « traces » là où nous passons, bien vrai. D'ailleurs il y a déjà plusieurs engins et de nombreuses sondes sur la surface lunaire. Et que dire de ce qui tourne autour de la Terre.

    La perception de chaque individu varie face à l'exploration spatiale. La mienne se résume à vouloir savoir ce qui existe, ce qui m'entoure. On dirait que chez l'Homme, cette « curiosité » est naturelle, comme d'autres désirs.

    Je comprends que cela ne soit pas le propre de chacun ou que d'autres aient un dessin bien particulier.

    GL

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  5. L'exploration spatiale fascine les hommes et si je loue leur curiosité, je reste toutefois dubitative sur le fondement même des raisons qui les mènent à s'approprier des "morceaux" de l'univers

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    1. Laurence,

      Je comprends ce que vous dites... et j'en suis. Je distingue cependant chaque individu de l'ensemble des hommes mais dans un sens, ça ne change peut-être rien!

      Je ne me fait aucune illusion quant aux motivations profondes des hommes ou des sociétés puissantes.

      Nous sommes ce que nous sommes. Nous en sommes là dans notre « évolution », chose qui ne progresse que sur des dizaines de milliers d'années. De l'avis de plusieurs personnes savantes (bien humblement, je m'exclus de ce groupe d'élite (sic)), nous n'aurions pas réellement évolué depuis près de 120,000 ans. Je ne m'attends donc pas à un gros changement demain matin (rire).

      Tout cela ne m'empêche pas de me demander ce qu'il y a ailleurs, en sachant qu'au cours de ma vie, nous n'irons pas très loin! Nous avons des défis à relever ici même, notre espèce pourrait très bien disparaitre et ça n'élimine pas cette curiosité. Ça aussi c'est fascinant. Pire, individuellement nous savons que dans quelques années nous ne serons plus là et nous tenons quand même à faire un bout de chemin.

      GL

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  6. C'est quand même Tintin qui a marché le premier sur la lune...

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    1. Certes, mais c'est tout de même Jules Verne qui a ouvert la voie à Hergé.

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  7. En effet, voyez plutôt... l'image ajoutée au billet!

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    1. Et j'ajoute une image en l'honneur de Jules Verne. La Lune est là depuis un bon bout de temps, j'imagine que plus d'un humain a rêvé d'y poser pied!

      GL

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  8. Et puis, ne le saviez-vous pas? Moi je suis tout le temps dans la lune! C'est bien mieux que de se poser dessus!

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    1. Ha Ha! Cher Dédé, à ce compte-là j'ai peur que la concurrence soit féroce!

      GL

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  9. Pour moi l’évolution de la vie sur terre est bien trop complexe et fascinante ,pour me tourner et essayer de deviner ce que sera la vie sur une autre planète .J’espère cependant que les humains trouveront une solution pour arrêter la pollution sur terre et surtout mettre tout en œuvre pour ne pas polluer ailleurs ..Have a good day .
    Nicole/loneci

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    1. Bonjour Nicole,

      Nous voudrions bien régler nos problèmes sur Terre avant d'aller voir ce qu'il y a ailleurs. Pourquoi pas? En est-on capable?

      D'autres croient que l'humanité ne pourra éliminer ses « tares », qu'en explorant ce qui nous entoure nous prendrons aussi conscience de notre propre environnement. Plusieurs astronautes ont dit que c'est en voyant la Terre de là-haut que l'on comprend la fragilité et la vulnérabilité de la Terre. Et puis, notre système solaire, notre Voie Lactée ne sont-ils pas aussi notre « chez nous »? Je pose la question sans y répondre.

      GL

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  10. Bonjour Grand-Langue autrefois Accent Grave, c'est un plaisir de te retrouver.
    Je propose une illustration musicale et poétique avec "Cosmonaute" de Loïc Lantoine :
    https://yt.elukerio.org/watch?v=prXFwm8VgpU&hl=fr&local=true&autoplay=0&subtitles=fr%2C%2C

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