28 août 2019

Les Journaux, un affaire du passé?



Certaines nouvelles n’en sont pas. Depuis quelques jours, on annonce que les journaux disparaitront! Plusieurs journaux ont migré sur le WEB et sont offerts gratuitement aux lecteurs. Maintenant ils manquent d’argent. Rien n’était plus prévisible.

Sans être un aficionado de l’actualité, je ne déteste pas me référer aux journaux de temps à autre, même en sachant qu’ils sont parfois biaisés. Qui ne l’est pas? Les nouvelles m'arrivent via la radio, parfois par la télé mais les dossiers étoffés, c’est souvent dans les journaux que je les trouve. Les nouvelles écrites permettent la nuance, le détail. J’ai mes chroniqueurs préférés. Il semble que nous sommes peu nombreux à les lire, car on parle de fermetures.

Les publicitaires boudent ces derniers, affirmant que les gens fréquentent d’avantage les grandes plateformes du WEB. Pour compenser, l’idée de soutenir des journaux traditionnels a été lancée, pour protéger la démocratie (sic). Qui donc a lancé cette idée?

Nos impôts devraient-ils servir de respirateurs artificiels à des journaux que peu de gens lisent? D'abord, a-t-on besoin de tous ces journaux? J’ai l’air d’un vieux réactionnaire en écrivant cela, je me pose la question. Je ne me souviens plus de la dernière fois où j’ai acheté un journal papier. Quelques journaux (électroniques) pourraient certainement survivre en exigeant une contribution de la part des lecteurs, comme jadis. Du coup, cela procurerait une certaine indépendance et une crédibilité.

Ne s’agit-il pas simplement d’un changement d’habitudes? Si la Presse traditionnelle disparait, est-ce que les journalistes d’enquête publieront ailleurs? Nos gouvernements, nos commerçants et un tas d’autres groupes d’intérêts ne communiquent-ils pas déjà avec nous d’une nouvelle façon?

Je pense à ce que les journaux offraient en plus du contenu classique; petites annonces, mots croisés, sports, horoscope, avis de décès, prévisions météo, téléguide, horaire cinémas, courrier du cœur, rencontres amoureuses, courrier du lecteur, chroniques gourmandes – déco – littérature- art – spectacle - voyage… etc. Tout cela est maintenant disponible sur le WEB, et en mieux.

Il reste les analyses politiques et sociales, celles des grands évènements, les grands dossiers régionaux et internationaux, les interviews, les éditoriaux et j’en oublie.

Et il y aura toujours des gens pour qui tenir un papier dans leurs mains importe. Ce papier servait aussi pour allumer le feu en camping, écraser une mouche ou emballer la vaisselle! De plus, Ce n’est pas tout le monde qui souhaite naviguer sur le WEB. Ça, c'est un autre sujet.

Alors, que fait-on? Moi je ne fais rien, j’observe, mais, je me demande…

Pourrait-on conserver le meilleur des deux mondes? Faudrait-il payer (assez cher) pour lire son journal? Il y aura toujours assez de gens pour faire vivre quelques journaux. L’État pourrait peut-être soutenir indirectement des quotidiens sans être responsable des innombrables publications régionales et locales.

Qu’en pensez-vous?

Grand-Langue

58 commentaires:

  1. Pas facile d'accepter d’assister à la disparition des journaux. Devrons nous faire un "copier/coller" sous word plutôt que de prendre des ciseaux pour découper un article à garder ou à faire circuler ? Les petits dessins humoristiques qui égayent la presse (je pense à Jacques Faisant qui lui, dessinait dans le Figaro, A. Dubout et tant d'autres) vont aussi disparaître avec journaux, feuilles de chou et autres gazettes. Que vont devenir les petits kiosques au coin de rue, les points de vente dans le hall de l’hôpital ? Alors comme toi, j'observe, je te lis.....et je me demande.

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    1. Bonjour Chinou,

      Je pense qu'il subsistera quelque chose. Bien vrai, les caricaturistes savaient reproduire une situation complexe ou ambiguë grâce à quelques coups de crayon. L'humour était au rendez-vous. Ce qui est bon et beau ne meurt pas. Les caricaturistes n'auront pas de mal à survivre.

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  2. Je sors un peu de mon hibernation pour te remercier de tes visites et commentaires, souvent drôles, j'apprécie.
    Pour les journaux, c'est un peu dommage car on y trouvait de tout ...
    Beau papa nous donne toutes ses NR pour allumer la chaudière et je me prends souvent à les lire.
    C'est vrai qu'on y trouve de tout sur ces feuilles de papier encré qui tachent si bien les mains ! Lolll
    Mais ont plein d'autres utilités que la lecture, en plus; surtout pour moi qui suis bricoleuse ...
    J'adore les caricatures sur certains de ces journaux, tu t'en doutes mais il y a toujours plein de rubriques intéressantes !
    Comme les mots croisés sur lesquels je me jette systématiquement.
    Comme, depuis 2 ans, j'ai souvent des RDV à l'hôpital ou chez des spécialistes les occasions ne manquent pas de lire des magazines posés sur les tables de salle d'attente !
    Que ferions-nous, sans eux ??? Lolll
    En tous cas, j'espère qu'ils vont perdurer car c'est une forme d'information que j'aime bien et on peut lire à son rythme ce qui nous intéresse et y revenir, si besoin.
    Mais je comprends aussi que ça a un coût et qu'il est plus simple de lire sur l'ordi bien que le plaisir ne soit pas le même.
    Je te souhaite une bonne journée, un peu frisquette, dès ce matin.
    Amicalement.

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  3. Bonsoir Dom,

    Que faites-vous à cette heure.... matinale? (je dois considérer le décalage). De mon côté, il est tard mais un certain nerf sciatique me garde éveillé. Ça ne m'empêche pas de vous lire et de vous répondre.

    Comme pour les livres, certains journaux survivront à l'épreuve du temps, pour la simple raison que c'est ce que les gens souhaitent. Je n'hésiterais pas à me payer un abonnement à La Presse ou au Devoir par exemple (versions électronique). Par contre, les journaux régionaux risquent de disparaitre.

    Pour la version papier, nous avons ici un journal dont le format est pratique (tabloïd) et que TOUS les restaurateurs, salon de coiffure et autres commerçants achètent en plusieurs exemplaires pour leurs clients. Cela suffirait presque à faire vivre ce journal. Moi aussi, je saute dessus pour entreprendre les mots croisés.

    Quant aux magazines, nul doute que plusieurs d'entre eux perdureront. Les gens aiment avoir ces objets en trois dimensions entre leurs mains. Nul besoin de brancher un fil ou de recharger les batteries pour lire un magazine.

    Bonne journée!

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  4. C'est dommage, le papier journal sert à beaucoup de choses.

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    1. Bien vrai. Il a déjà servi dans la litière du chat et pour laver mes vitres.

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  5. Plus que les supports (papier ou virtuel) je pense que le vrai débat est de maintenir la liberté de la presse... or celle-ci est plus qu’en jamais menacée par la mondialisation, les groupes d’intérêt( joli nom québécois pour dire lobbies) et autres magouillages politiques et économiques visant à tenir le quidam moyen hors de la vérité...
    Je préfère un journal virtuel indépendant plutôt qu’un journal papier possédé par une multinationale ...
    Bien à vous mon ami
    🌸

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  6. Bonjour,
    Je ne comprenais pas pourquoi tu me parlais d'heure mais je viens de voir que tu es du canada, région de québec, un pays que j'adore car on a beaucoup de points communs, je suis du poitou et beaucoup de nos ancêtres sont allés s'installer chez vous.
    Je retrouve certaines similitudes dans vos expressions avec notre patois poitevin que j'ai la chance de connaître grâce à ma famille de cultivateurs dont les parents parlaient toujours le patois entre eux.
    Je n'ai jamais entendu mes grands parents parler français ...

    " Bonne fin de semaine !
    Je reprends doucement mes visites mais je n'aurais pas le temps d'aller chez tout le monde,
    alors, je privilégie ceux qui sont venus malgré mon absence,
    ce dont je les remercie beaucoup pour leur fidélité.
    Pas trop le moral, on va voir ce que ça donne ...
    Si je dois arrêter les com', je le ferais et ... tant pis.
    Il y aura toujours des articles quotidiens !
    Gros bisoux ♥ "
    PS : Message final toujours en C/C avec mon smartphone.

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    1. Faut garder le moral. Pas toujours facile, ça demande de la force. En même temps, n'abusez pas de l'ordinateur si ça vous fait du tort. Nous serons toujours prêts à reprendre où nous en étions. Je tiens à vous chère cousine.

      Car nous sommes cousins! La plupart des Canadiens ont des ancêtres venant de cette région, vous avez raison. Contrairement à bien d'autres endroits dans le Monde où on parle français, ici, nous sommes des anciens Français, généralement non métissés. Quand le Canada fut cédé aux Anglais, les liens furent coupés avec la France mais 150 ans plus tard, nous avons rétabli les échanges. Vous avez retrouvé du « vieux français parlé » et des traces de vos régions en Amérique.

      J'ai déjà passé une journée au marais Poitevin, en 2012. C'est particulier tous ces canaux et ces îles où des animaux broutent paisiblement. On brassait un peu le lit du canal avec la perche, ce qui libérait des gaz pour ensuite enflammer l'air à la surface avec une allumette. J'ai de bons souvenirs de cette escapade. En fermant mes yeux je peux ressentir le soleil qui chauffait ma peau, et je me souviens à quel point l'atmosphère était sereine. Il y avait des arbres aux drôles de formes qu'on aurait dit sortis d'un mauvais rêve, pour nous faire peur. C'était des frênes têtards, j'ai des cartes d'artistes devant moi, achetées là-bas (Camille Gougnard).

      Il est tard, je bosse demain. Passez une bonne journée. Prenez soin de vous.

      Gros calin

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  7. Le problème des journaux est qu'ils sont souvent inintéressants, même le Monde qui, avant passait pour un journal sérieux et indépendant ne l'est plus. Les vieux tiennent encore à leurs journaux papier, surtout dans les campagnes reculées. le facteur le leur apporte, c'est un lien avec la vie et puis tout le monde n'a pas internet. Le journal papier se laisse sur la table, on revient dessus par petits bouts. je pense qu'il disparaîtra et fera partie de nos souvenirs, ceux que l'on racontera à nos arrières petits-enfants... De mon temps...

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    1. J'ai plutôt l'impression (sans jeu de mots) que quelques journaux et plusieurs magazines survivront en version papier. Notez que les magazines sont à peu près tous subventionnés (rire)! Nous verrons bien.

      Il me semble normal que les journaux deviennent numériques mais survivront-ils? Publier un bon journal sur le WEB occasionne presqu'autant de dépenses. En fait, que deviendra le journalisme?

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  8. Salut cousin du nouveau monde.
    Merci de ton passage chez moi...
    Pour les journaux je lis régulièrement (enfin hebdomadairement, c'est la parution qui veux cela) "Le Canard Enchainé" c'est une publication satirique avec zéro publicité (cela vaux la peine de le signaler)alors aucun regret à dépenser quelques "deniers" pour le pour les soutenir...
    Peut être est il diffusé au Canada ?
    Très bonne fin de journée..
    A + j’espère...
    J'ai longtemps et avec plaisir suivi une blogueuse canadienne, hélas une triste maladie l'a emportée...

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    1. Cousin Daniel!

      Nous trouvons ces journaux dans les villes (bibli, grandes librairies, kiosques spécialisés.) et ils sont accessibles via internet. Moi aussi, je pourrais payer quelques sous pour les soutenir sauf que je ne lis presque plus les journaux.

      Les publicitaires le savent et ils n'annoncent plus dans les journaux, mettant en péril la survie de ces derniers. Tout est là. Les journaux demandent maintenant aux gouvernements de les soutenir et pour ce faire, les citoyens demandent aux gouvernements de taxer les Netflict de ce monde… au nom de la démocratie, pour aider les journaux qu'on lit beaucoup moins qu'avant!

      Il y a là quelque chose d'absurde. Si on ne le fait pas, le travail utile des journalistes ne se fera plus. C'est de cela que discutent des intervenants invités à une commission sur le sujet. Nous verrons ce qui en ressortira.

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  9. Comme il a été dit précédemment dans un commentaire, je préfère une presse indépendante virtuelle à une presse gérée par une multinationale, mais prenons garde de laisser le journal, qu'il soit papier ou virtuel, accessible à tous y compris ceux qui n'ont pas les moyens de payer...

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    1. Une presse indépendante? N'est-ce pas une utopie? Une presse indépendante capable de couvrir tous les aspects de la vie, avec des enquêtes, des reportages étoffés et tout le reste? Si nous parlons de journalistes reconnus, de chroniqueurs et d'éditorialistes chevronnés sans oublier les correspondants à travers le Monde... ça coûte la totale. Qui financerait cela? Les publicitaires? Il n'y en plus assez! Les lecteurs? Dans tous les cas, un journal, électronique ou non, ne parlera jamais contre lui-même ou contre ses propriétaires ou contre ses publicitaires. Voilà pourquoi je pense qu'aucun média ne peut être neutre ou objectif.

      Par contre un journal peut enquêter sur un autre journal, il peut dénoncer un autre média ou de ses propriétaires. Voilà pourquoi plusieurs croient qu'il faut plusieurs médias, que c'est notre meilleure garantie.

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  10. J' ai lu que bien des journaux n' existeraient plus si l' état ne les aidait pas, comme l' humanité par exemple !
    Il me semble que celui qui a l' habitude d' acheter un journal continue à la faire !
    Comme j' étais commercial, j' écoutais beaucoup la radio pour me tenir au courant , et je complétais en regardant la télé dans ma chambre d' hôtel
    Aujourd'hui, on trouve sur le net ce qu' on cherche, y compris les journaux !
    Par contre j' aime les livres version papier, bien plus pratiques !
    Passe une bonne soirée
    amitié

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    1. Le fait de vous renseigner de diverses façons est la meilleure chose à faire. Lire des ouvrages spécialisés aide à se faire une opinion, à prendre des décisions aussi. Peu de gens font ça.

      Vous seriez étonné d'apprendre à quel point les gens de la radio et de nombreuses chroniques sur le WEB prennent leurs infos dans les journaux traditionnels (électroniques ou non).

      À Montréal par exemple, plusieurs grands journaux ne sont plus disponibles en kiosques, ils ont fait le saut dans le numérique et sont gratuits. C'est la tendance aux USA. Aujourd'hui ils éprouvent des difficultés même si de nombreuses personnes font des dons.

      On dit que le monde de la radio commence à en arracher, pour la même raison : baisse des revenus publicitaires.

      Il pourrait y avoir une forme d'aide gouvernementale, des allègements fiscaux par exemple. D'autres exigent que l'État taxe les Netflix, Amazon et autres de ce monde à la faveur des médias traditionnels.

      En démocratie, lorsqu'une entité prend toute la place, généralement il y en a une autre qui prend naissance et s'oppose à la première. Dans tous les cas, je crains que le nombre de joueurs soit plus restreint. On se retrouve perdant.

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  11. Bonjour. Ce qui me gêne, ce n'est pas tellement le débat journaux papier versus journaux électroniques. Ce qui m'interroge, c'est que de plus en plus, nous nous contentons bien souvent de nouvelles superficielles, de faits divers, d'informations à sensation. Il y a de moins en moins d'esprit critique dans nombre de médias d'informations. Et cela conduit à une pensée unique... Belle soirée.

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    1. Que c'est vrai et que c'est triste... On dirait que tout doit aller vite et ne pas durer. On prend rarement le temps pour d'approfondir quoi que ce soit.

      Je ne dois pas généraliser mais il rare qu'en groupe nous puissions vivre à un rythme favorisant les échanges profonds, ceux qui entraînent d'autres échanges, et d'autres encore. Je « travaille » là dessus, dans ma vie privée et professionnelle.

      Nous pourrions en parler longtemps de cela. Célestine en a fait mention dans un de ses billets. Y'a toujours quelqu'un qui veut passer à autre chose, faire autre chose.

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  12. Difficile de savoir ce que deviendront les journaux, même s'ils prennent déjà le chemin de l'anachronisme... Mais il faut rappeler qu'il y a quelques années, on criait la mort du livre papier et finalement il résiste de manière fort honorable. Alors, à suivre :)
    Cela dit, la transmission de l'information ne cesse d'évoluer, tout comme l'information proprement dite (pas toujours de manière intelligente selon moi) si bien que je suis très prudente sur ce que j'entends ou lis. Papier ou virtuel, l'un dans l'autre manquent considérablement d'objectivité...

    Bonne soirée GL(ou journée sans doute...)

    Laurence

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    1. Laurence,

      Le livre se vend mieux depuis deux ans, et les librairies indépendantes affichent un meilleur bilan. Non seulement craignait-on la disparition du livre papier, mais aussi celle des libraires indépendants. Il y a une grande concentration en ce domaine.

      Perso, je ne lis que des livres imprimés. Ça me semble plus convivial.

      Quant au journal papier... il en restera certainement quelque chose mais déjà, au Canada du moins, de très grands journaux (je pense à La Presse) ne sont plus imprimés. Ce n'est pas très grave, l'important c'est qu'ils survivent. Leur version numérique est formidables. Mais, ils manquent de revenus publicitaires, ils sont sur la corde raide.

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    2. GL,

      Je crois que ce qui est difficile c'est d'être témoin de la disparition de ce que l'on a connu. C'est une page qui se tourne, comme beaucoup d'autres dans le monde. Il y a tant de choses qui disparaissent et d'autres qui naissent. j'ignore si c'est mieux ou pas, c'est différent et parfois il faut du temps pour accepter les changements.

      J'aime le livre papier, c'est je crois, ce qui prend le plus de place dans ma maison. Pourtant j'ai découvert le plaisir de lire sur liseuse, la nuit. C'est pratique pour l'insomniaque que je suis, ça me permet de lire sans déranger mon compagnon qui dort :)
      Mais je suis d'accord, ça ne remplace pas le toucher du papier, l'odeur de l'encre, la musique de la page qui se tourne.

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  13. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  14. Merci de tes visites mais je ne viens sur les blogs que le matin, avec mon smartphone, pour reposer mon dos de l'ordi.
    Et mes messages sont des C/C !
    " Bon mardi en espérant que la rentrée s'est bien passée pour tout le monde.
    Toujours frisquet mais on attend pire en fin de semaine :
    un avant-goût de l'automne qui n'est pourtant pas encore arrivé sur les calendriers.
    Gros bisoux ♥ "

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    1. Bonjour Dom!

      La rentrée, la rentrée au travail à tout le moins, c'est ce matin que ça se passe. Hier (lundi), je crois que c'est toute l'Amérique qui était en congé! C'était la « Fête du travail ». Vous, je crois que c'est le 1er mai. Le 1er mai, nous on travaille, on fête le travail en travaillant (rire).

      Bonne journée!

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  15. ce que je crains le plus avec les journaux en ligne, c'est que ça manque d'"articles de fond", sur les sites on se contente souvent de relayer du court, du sensationnel, du non vérifié aussi.
    Je trouverais dommage qu'il n'y ait plus de journalisme d'investigation.
    J'ai peur qu'on aille de plus en plus vers une presse tabloïd à la mode anglo-saxonne.

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  16. Ce n'est pas le cas avec les grands journaux. Des vidéos et d'autres liens sont associés aux articles. Le seul exemple que je puisse donner c'est La Presse Plus (qui fonctionne uniquement avec les tablettes). Les gens achètent des tablettes simplement pour lire La Presse.

    Ce que vous écrivez risque de devenir une réalité si les journaux ne trouvent pas un moyen pour financer leurs activités.

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  17. Bonjour (je ne connais pas ton prénom),
    Ton lien dans tes com' n'est pas correct et je tombe sur une page d'erreur ...
    De plus, je ne trouve pas de NL sur ton blog, donc je ne peux pas m'y abonner, c'est dommage.

    " Bon mercredi automnal, fait encore bien frisquet ce matin.
    J'ai l'impression de ne pas avoir eu d'été à part la canicule.
    Mais je rêve toujours de quelques jours de dépaysement, quelque soit le temps,
    le principal est de sortir de cette routine qui me déprime.
    Gros bisoux ♥ "

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  18. Bonjour Dom.

    Tu me connais, je suis Grand-Langue (GL)! Puisque tu es une intime, tu peux m'appeler Robert mais mon vrai nom est Grand-Langue (rire).

    L'adresse WEB de mon blogue est la suivante: http://grand-langue.blogspot.com/

    Ici l'été a été formidable: chaud (sans réelle canicule), sec, très peu de pluie. EN ce moment le mercure descend mais nous sommes dans les normes. J'écris très peu au sujet de la température, je fais avec, tout simplement. J'aime les grands froids et les tempêtes.

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  19. Bonsoir Robert ..Il faudra bien faire avec quand nos journaux ne paraîtront plus dans ce monde virtuel qui me dépasse .Dans ma nuit sans sommeil , je reste informer sur la trajectoire que prendra Dorian a la dernière minute .. Notre maison a Swansboro n'est pas encore remise des dégâts de Florence en septembre dernier On espère qu'elle tiendra le coup , avec mes enfants nous descendrons vers le sud samedi .Ceci dit , merci pour ta visite .je refais surface pour garder le contact avec mes amis du blog .Je te souhaite une bonne fin de semaine ...A bientot Robert .
    Nicole

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    1. Nicole,

      La Caroline du Nord est à risque en effet. Tout se passera bien. Ça ne sert à rien de s'en faire. Votre petite ville sera épargnée.

      En descendant vers la Floride vous serez en sécurité, et en bonne compagnie. À moins que vous ne veniez ici, tout au Nord mais là, ce sera le froid qui vous rejoindra.

      Dit comme ça on pourrait croire qu'on ne s'en sort pas mais c'est faux, on s'en sort.

      Je suis content de vous lire de nouveau, après ce que vous venez de traverser. Parfois j'ai l'impression que la Vie est une course à épreuves. Il faut alors ajuster notre vue pour voir autrement, avec les yeux du cœur.

      Tenez-nous au courant!

      A+

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  20. Bonjour robert GL,
    Bonne chance dans ta recherche de fric pour attirer les filles mais je ne pense pas que tu sois aussi laid que les messieurs de mes caricatures et que ton charme naturel peut à lui seul les attirer !

    " Bon jeudi qui se prolonge dans la fraicheur ...
    Mais toujours pas une goutte de pluie !
    Gros bisoux ♥ "

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  21. Ne vous inquiétez pas, je suis très beau mais, j'aimerais qu'on m'aime aussi pour ma fortune, que n'ai pas encore!

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  22. Un fort intéressant article qui évoque le souci de s'informer. j'achète chaque semaine un hebdomadaire satirique qui résume les faits de la semaine précédente, sorte de piqûre de rappel car tout va très vite et sans ce rappel, impossible de tout savoir ou retenir. Et lorsque des événements que je qualifierai d'exceptionnels parsèment notre quotidien, j'acquiers des journaux papiers. C'est-à-dire très souvent : tout va si vite qu'on en est déboussolé. Alors se saisir d'une feuille de chou, la parcourir (en éliminant les sujets sans intérêt réel) afin de conforter son opinion et en savoir davantage sur ce qui nous préoccupe n'est pas négligeable. C'est sans doute vrai que le web est plus accessible, mais sans acheter de journaux, on fait mourir à petit feu la presse écrite. D'ailleurs, j'ai noté qu'il y avait encore peu la gratuité était de mise, mais vu l'assèchement des lecteurs pour le papier, les rubriques les plus intéressantes sont coupées, il faut s'abonner. Ce n'est pas tant le coût qui me gêne, mais bien plutôt le fait que je lis n'importe quelle presse (de gauche, de droite, du centre...), ce qui supposerait que je m'abonne de manière multiple alors que ce qui m'interpelle nécessite des points de vues différents, voire divergents, ceci afin d'affiner ma vision et ma compréhension des événements. Or, hors l'hebdomadaire devenu ma "lecture de chevet", je n'achète que lorsqu'un journal édite sur papier des articles de fond sur un sujet bien précis. Je préfère aller au kiosque plutôt que de m'abonner sur le web. D'autant que les potins "mondains" ne m’intéressent pas, les cancans encore moins, qu'ils soient pipoles ou non. J'ai plutôt de l'appétit pour ce qui parcourt notre monde actuel, ses crises, ses soubresauts, ses politiques... Et c'est là que la presse papier me semble nettement plus agréable que le web car je peux poser le journal, tandis qu'il faut lire de bout en bout l'article déposé sur la toile, au détriment des yeux. Un journal, ça se prend, se pose, se reprend infiniment. Voire se conserve.
    Quant à la question que vous posez, je n'ai pas de réponse. Je précise que si les états devaient subventionner les journaux, il n'y aurait plus aucune objectivité réelle. Je crois qu'il vaut mieux continuer d'acheter des journaux, ne serait-ce que pour faire vivre les kiosquiers et ne pas tout miser sur le web, ne serait-ce qu'à cause des coupures de l'énergie éventuelles. De plus, trop user de son ordi fatigue les yeux. De deux maux, je choisis le moindre.

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    1. Cher Mousquetaire,

      Ce matin, très tôt, je me suis délecté de vos mots, je vous en remercie.

      Vous prônez l'achat de journaux par les citoyens, pourquoi pas. Vos arguments sont excellents mais dem moins en moins de gens font cela, ils sont sur leur téléphone, leurs tablettes. De plus, l'achat de journaux par les lecteurs ne suffit plus à faire vivre un journal car la majorité de ses revenus provenait des publicitaires qui eux, quittent le navire. Ils vont là où sont les gens: sur le WEB.

      Ici par exemple, de nombreux journaux régionaux ne peuvent plus survivre. Un grand propriétaire offre de les acheter. Il souhaiter licencier les 2/3 du personnel et fusionner ces journaux au sien. Il y aura alors une concentration extrême de l'information. Nous rejetons cette idée. On demande au gouvernement d'aider les médias, tous les médias, sans devenir propriétaire. On doute que le gouvernement puisse aider des journaux que peu de gens achètent. Il n'y a pas d'autres acheteurs pour ces journaux.

      On en est là. Comment peut-on sauver les journalistes chevronnés et leurs reportages? Comment peut-on protéger la diversité? Chacun tente de s'en sortir, il n'est pas rare que d'excellentes plumes écrivent dans des feuilles de choux, leur grand quotidien ayant fermé ses portes.

      D'autres encore, souhaitent taxer les grandes plateformes du WEB (où sont maintenant les publicitaires) pour financer les médias traditionnels en péril (journaux et maintenant la radio).

      J'observe et je me demande ce qu'il adviendra.

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  23. Je pense que le journalisme existera toujours.Reste à savoir quelle forme il prendra. L'évolution vers le numérique me semble inéluctable mais je souhaite que des journaux papiers subsistent. J'en lis certains tous les jours et cela me manquerait....La génération "zéro papiers" arrive à grand pas !! Quand je vois comment mes petits enfants communiquent !!

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  24. Bonjour Daniel,

    Papier ou numérique? Les deux sont en péril à ce qui parait.

    Je ne lis pas de journaux papiers, Il existe d'excellent journaux numériques mais ils manquent de financement, ils craignent de fermer ou d'être achetés.

    Dans l'ensemble, quelques journaux papiers subsisteront sûrement. Je crains cependant pour la diversité.

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  25. Je n'ai jamais été particulièrement attachée au papier. Ni à la presse, d'ailleurs.
    Mais... vous écrivez très bien!

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  26. Val,

    Je comprends cela. Vous me verrez très rarement avec un journal moi aussi, comme la plupart des gens aujourd'hui. Par contre, je m'informe via la radio ou les journaux électroniques. Le support a peu d'importance mais les journalistes ont la leur, à mon avis.

    Merci de votre visite Val, bonne fin de journée!

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  27. Bonjour robert,
    " Bon début de semaine, toujours dans une fraicheur automnale
    mais on annonce plus de chaleur en fin de semaine, alors ... espérons ☼ !
    Absente demain, je vais voir mon oncologue qui me donnera enfin les résultats de mon scanner.
    Gros bisoux ♥ et à mercredi ! "

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  28. Je pense que certains journaux subsisteront, les gens ont trop besoin de s'exprimer et de dire leur désaccord. Il est important qu'ils subsistent. Pour ma part, j'en lis un, numérique, qui me convient tout à fait. J'ai cessé d'acheter des journaux papier, juste quelques revues parfois, mais pas d'une façon régulière. Le papier, c'est tout plein d'arbres abattus, j'aime les arbres...
    Belle semaine à vous, Grand-Langue.

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    1. Bonjour Françoise,

      On croirait entendre Idéfix (rire)!

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    2. (rire) Je n'y avais pas pensé, mais maintenant que vous le dites ! ;-)
      Belle journée à vous, Grand-Langue.

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  29. Bon mardi avec un petit réchauffement, ce matin.
    Par contre, moi, hyper stressée pour aller voir mon oncologue et savoir si mon cancer est sage ...
    Gros bisoux cher robert GL et à demain !

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  30. Soyez confiante, nous sommes avec vous.

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  31. J'espère que nous aurons toujours le meilleur de la presse écrite indépendante (version papier) pour nous conscientiser et nous informer. Parce qu'au delà de l'actualité du jour qui retient l'attention des différents médias, nous avons besoin d'analyses plus approfondies pour comprendre les enjeux de notre société qui évolue à la vitesse grand V. Et tout cela peut se faire si tant tellement mieux en imprimé noir sur blanc, je trouve.

    Nos journalistes aguerris ont besoin de travailler et plusieurs d'entre eux deviennent pigistes, se vendent aux plus offrants. Les lecteurs que nous sommes sombrons sans nous en rendre compte dans le prêt-à-penser avec beaucoup plus d'images à consommer que des phrases qui reflètent une pensée bien articulée.

    Tout cela contribue à la désinformation à laquelle nous assistons, impuissants. On s'éparpille, tant du côté des affaires publiques et de l'information que du côté du lectorat qui se désintéresse.

    Le citoyen voudra-t-il contribuer, par ses impôts, à soutenir des journaux qu'il pourrait très bien consulter ailleurs et autrement et surtout gratuitement? Ça m'étonnerait. Je reste toujours étonnée de constater jusqu'à quel point beaucoup de personnes ne font pas la différence entre opinion et information, pas plus qu'ils savent reconnaître une offre intéressante en comparaison d'une arnaque bien ficelée.

    Cela dit, personnellement, je continue de m'abreuver à plusieurs sources mais je constate après avoir fait toute ma carrière (passée) dans le monde des communications, relations publiques et relations de presse que je ne pourrais plus retourner sur le marché du travail présentement, me voilà complètement dépassée…

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  32. Bonjour Zoreilles!

    Zoreilles dépassée? Je m'objecte, mais je crois deviner ce que vous voulez dire.

    À ma connaissance, ce n'est pas la majorité des gens, loin de là, qui s'intéressaient aux enquêtes approfondies, aux détails signifiants, aux informations à colliger. Tout ce qui distrait et requiert moins d'efforts est plus attrayant.

    Néanmoins, j'ose croire qu'il restera toujours des sources d'informations intéressantes et des lecteurs s'y qui intéressent.

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  33. Je suis abonnée à un journal papier que je reçois donc tous les jours, sauf le vendredi, j'en reçois deux puisqu'il y a celui du samedi. J'aime lire mon journal, le tenir entre les mains, froisser les feuilles, parfois même envoyer un article que je découpe. Je le reçois aussi sur ma messagerie mais je préfère le papier.
    En plus, je le passe ensuite à quelqu'un qui, je le sais, le passe à quelqu'un d'autre. Et cette idée là me plait aussi.
    Bonne journée.

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  34. Je constate que plusieurs personnes restent attachées au journal papier, un peu comme je le suis pour livre papier. Vous êtes abonnée, donc vous payez un certain montant, ce qui est normal.

    C'est devenu plus rare car de nombreux journaux connus offrent leur produit gratuitement sur le WEB. À croire qu'ils creusent leur propre tombe tout en fauchant l'herbe sous le pied des compétiteurs.

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  35. " Bonne fin de semaine qui s'annonce quasi estivale ☺ !
    Je crois bien qu'on va partir en vacances plus tôt que prévu :
    Sans doute dès le début de la semaine prochaine et, pour une fois, certainement plus longtemps ...
    Je pense vous laisser des articles quotidiens afin que vous pensiez à moi
    mais surtout pour vous donner votre dose quotidienne de sourire !
    Je ne voudrais pas retrouver la blogo en crise de sinistrose,
    alors je vais faire mon possible pour essayer d'égayer vos journées malgré mon absence.
    Je vous dois bien ça, vous qui êtes toujours là quand je ne suis pas bien.
    Gros bisoux ♥ "

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  36. Ce sont vos vacances qui sont prioritaires. N'empêche que nous irons nous bidonner sur votre site, ne serait-ce que pour éviter la terrible sinistrose.

    Bonnes vacances!

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  37. Oui je pense que les journaux disparaîtront au profit du web , mais je les conserve pour y retrouver quelques fois une idée a étudier qui me dirige souvent vers un bon livre..je suis de celles qui aiment tourner les pages pour en savoir plus ..
    A bientot mon grand (sourire)

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    1. Beaucoup de gens pensent de la même façon. Peut-être que la plupart des médias migreront vers le WEB mais que quelques journaux en papier survivront.

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  38. Il faut vivre avec son époque mais le papier restera toujours le papier, c'est dommage si il disparaît totalement.
    On ne sentira pus l’odeur de l'encre le froissement du papier quand la page se tourne. Puis il y a tellement de chose à découvrir dans ses journaux, sur le web on va plus à l'essentiel. Nostalgie de fin d'une époque.

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    1. Marie,

      Restons optimistes, je doute que le papier disparaisse. Son utilisation est certainement en baisse mais le livre traditionnel restera, comme certains journaux mais dans l'ensemble, le papier se fera plus rare.

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