15 août 2015

Nous n'en sommes pas à une première de la part de "l'élite"

Pour une raison que je ne saurais expliquer de façon cartésienne, je ne crois pas la bâtonnière du Québec quand elle affirme ne pas avoir payé le juste prix de son jeans par distraction. Elle était observée par des agents de sécurité depuis un bout de temps.
Grand-Langue

7 commentaires:

  1. Salut l'ami ! Merci d'être repassé chez moi ! Ton billet, pour amusant qu'il soit, met le doigt sur quelque chose qui n'a rien de cartésien non plus : les riches sont souvent atteints de cleptomanie. Ils ne manquent pas d'argent pourtant. Je me souviens, par exemple, que la femme de Giscard d'Estaing, alors président de notre républiquee, avait été surprise à voler un sac dans un magasin. C'est drôle tout ça et ça mériterait bien une étude.

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  2. Il faut parfois écouter tout simplement ses émotions. N'oublie-t-on pas trop souvent ce côté animal en nous (qui pourtant, à certains moments cruciaux, sauve la vie) justement pour s'efforcer, dans des contextes inappropriés, à se conformer à l'esprit cartésien? Ce qui ne signifie pas qu'on ne puisse autrement, changer d'impression, de « ressenti ». Les médias donnent hélas des couleurs à ce qui semble si surement venir tout simplement de nous!

    Saura-t-on jamais...

    Air fou

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  3. Bonjour Air Fou, salut Florentin,

    Comme pour Folrentin, cet incident m'a fait remémorer d'autres cas semblables, Je me fie souvent à mes impressions et à d'autres facteurs non cartésiens pour prendre des décisions. Dans le cas présent, valait mieux le préciser car on peut toujours se tromper. D'ailleurs, mes impressions m'ont parfois jouer des tours.

    Il semble que lorsque l'on jouit d'un statut social particulier ou que l'on est indépendant de fortune, certaines personnes posent des gestes de ce genre pour se prouver qu'une réelle immunité les protège, une immunité illusoire bien sûr. C'est peut-être pour se faire croire qu'on ne peut être confondu avec le commun des mortels, qui lui, serait puni pour avoir agi dans l'illégalité.

    Je suppose que c'est humain. Ce qui me déplaît d'avantage, ce sont ceux et celles qui agissent ainsi tout au long de leur vie mais qui se font jamais prendre grâce à leur esprit calculateur naturel et leurs intentions malveillantes.

    Grand-Langue

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  4. Eh bien moi, je lui suis très reconnaissante, à cette bâtonnière du Québec : elle vous a sorti de votre ermitage, parce que j'avais cru que, comme moi au mois d'avril dernier, vous aviez mis fin à votre blogue. Je suis ravie de vous lire!

    Quand j'ai appris cet événement qui venait entacher la réputation de la bâtonnière du Québec, j'ai immédiatement pensé à d'autres qui avaient commis un tel geste avant elle. Il y a eu cette syndicaliste au Québec qui avait volé « par distraction » une paire de gants et puis l'ancien ministre Claude Charron, du Parti Québécois... Ce dernier avouait après un peu de recul qu'il avait, par ce geste, auto saboté inconsciemment sa carrière politique parce qu'il n'en pouvait plus de vivre dans le mensonge et cette vie effrénée. Il avait essayé de démissionner de son poste et de la politique mais son chef, René Lévesque, insistait beaucoup pour qu'il reste...

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  5. Bonjour Zoreilles,

    Je n'ai jamais mis fin à mon blogue, cela n'a même pas été envisagé. Il m'arrive de ne pas écrire pendant de longues périodes cependant.

    Je ne sais pas quoi penser au sujet de Charron. Je doute qu'il ait choisi de commettre ce vol plutôt que de démissionner. Quelque chose pousse ces gens à poser des gestes de cette nature. On dirait que ceux et celles ayant été catapultés à des postes normalement réservés à "l'élite" ressentent le besoin de défier la vie. L'illusion provoquée par un entourage démontrant une fausse admiration peut faire croire que les lois ne s'appliquent pas dans leur cas, qu'on ne peut soupçonner des gens au statut reconnu.

    Charron demeure dans mon coin, il donne toujours des cours d'arts martiaux.

    Pour revenir à l'avocate soupçonnée de vol, tout cela tourne au ridicule. La crédibilité, s'il y en avait, n'est plus.

    Grand-Langue

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  6. Et si tout cela n'était qu'un prétexte pour lui mettre des bâtons dans les roues et l'empêcher de réaliser les réformes qu'elle a proposée? Quand on veut faire taire quelqu'un, rien de tel que la menace d'un beau petit scandale. Après tout, le CA lui avait proposé de démissionner et c'est face à son refus que tout à coup on a appris ce qui s'était passé. Personnellement, je m'intéresserais a ceux qui perdraient quelque chose dans la réforme. Quand on cherche des squelettes dans un placard, on arrive généralement à en trouver, sinon, il suffit d'en inventer quelques'un qui sont susceptible de jeter le doute et ça fait aussi bien l'affaires.

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    1. Oh oui, les jeux de coulisses en ce domaine sont omniprésents. Pour ma part, le fait qu'un prétendant à ce poste soit exempté d'une accusation, ce qui ne surviendrait pas au commun des mortels, est plus que louche. La suite des choses semble me donner raison. Notons que son supposé "ami", le proprio des magasins Simmons n'est pas intervenu en sa faveur.

      Grand-Langue

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