1 janvier 2015

Mot de l'Année

Pour 2014, le mot que j’inscrirai dans mon recueil « Mots de l’année » sera : Ebola.
Il y a longtemps qu'un virus n'a pas menacé l'humanité. Je pense à un virus pouvant se transmettre dans l'air, quelque chose de fatal. Ebola nous a donné une idée à quel point la survie de l'humanité ne tient qu'à un fil. Ce sera pour une autre fois, si seulement nous pouvions apprendre de l'histoire.

Grand-Langue

6 commentaires:

  1. J'ai eu l'impression que l'on s'est inquiété uniquement quand le virus a commencé à sortir des frontières de l'Afrique, pourtant ce virus est connu depuis presque 40 ans. Dès que ce l'occident a été menacé, alors on a commencé les recherches et en peu de temps on a déjà des vaccins expérimentaux. Ça en dit long sur notre capacité à rapidement trouver des solutions, mais aussi sur la valeur d'un humain mise en relation avec le lieu où il est né.

    Je suis assez amateur de la série de Zombies "Walking Dead" et je me disais qu'avec le nombre de cas grandissant, on se retrouverait peut-être avec un porteur sans symptôme capable de transmettre la maladie ou alors avec un groupe terroriste qui irait volontairement dans un de ces pays pour être infecté, pour ramener le virus en laboratoire et envoyer ensuite l'injecter à des kamikazes ici et là pour répandre la maladie un peu partout sur la planète.

    Enfin, juste des scénarios catastrophe, mais tout cela reste dans le monde du possible.

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  2. Quel que soit le mot que vous avez choisi pour résumer 2014, je suis ravie de vous lire.

    Il est bien que vous nous fassiez penser qu'outre l'austérité sociale et politique qui mobilise toutes les discussions et les réflexions, il y a l'humanité toute entière qui est en cause et dont on se soucie malheureusement très peu.

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  3. Pierre,

    Je ne suis pas surpris que l'on ne se préoccupe d'un mal que s'il NOUS menace. En renversant les rôles, l'Afrique ne se soucierait pas d'un mal propre aux Amériques sauf que le mal, pour les raisons que vous mentionnez en plus des raisons naturelles, pourrait bien menacer l'humanité entière. Dans le cas d'une telle éventualité, les massacres que peuvent faire les hommes en de telles circonstances s'ajoutent au reste (bombarder une région affectée par exemple). Plus rien ne fonctionnerait, personne n'irait travailler, personne ne sortirait, sauf pour tenter de trouver quelques victuailles ou se défendre des autres. Ce serait le chaos, une crise économique sans nom, une famine... etc. Ça s"est vui dans l'histoire.

    Le virus Ebola n'est pas éradiqué, mais tout indique qu'il ne menacera pas l'humanité dans son ensemble. D'autres vermines du genre pourraient être plus menaçantes, ne nous laissant aucune chance.


    Zoreilles,

    De l'austérité? Étant moi-même d'un naturel austère (plus qu'on pourrait le croire), je commencerais par combattre avec agressivité les abris fiscaux, les paradis fiscaux, ce genre d'échappatoire. Ne pas se préoccuper de cela rend toute autre mesure non seulement injuste mais à mon sens illégitime..

    Sachant que ceux et celles qui gouvernent n'ont pas les coudées franches et que la population s'intéresse plus à aux slogans et à la popularité des élus qu'à la valeur de leurs discours ou de leurs pensées, il faut à court terme reprendre le contrôle du livre comptable. Les mesures prises jusqu'ici sont modestes. Il faudra aller beaucoup plus loin et se mettre dans la tête que le gouvernement ne peut pas subvenir à toutes les demandes. Peu importe les élus, la marge est inexistante. L,im,age que j'ai est celle d'un "Syndic de faillitte" décidera.

    Grand-Langue

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  4. Chez nous, ça évoque le Moyen-äge, tant nous nous sentons peu concernés.
    J' ai entendu dire que cette maladie proliférait là où il n' y avait pas d' hygiène, c' est dire à quel point l' Afrique est un autre monde !
    Quelques cas en Occident feraient peut être bouger les choses !
    Bon dimanche
    Amitié

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  5. Bonjour, cher Grand-Langue,

    LE mot de l'année… Ponctuellement et s'étendant à toute la planète : islam. Remontons à ses racines : idéologie religieuse particulièrement insidieuse et vorace, qui mise notamment sur la non-lecture chronologique du livre écrit par un homme et pour les hommes, comme tous les livres relevant d'idéologies religieuses. Remontons encore : contrôle de la femme par l'homme, en d'autres mots, reproduire ses gènes mâles au maximum, donc avec le plus grand nombre de femmes possibles, la virginité étant l'assurance suprême, la mutilation et la couture de l'orifice vaginal retaillé au rasoir ou au couteau le soir du mariage » (viol marital) y ajoutant (98 % des Égyptiennes, mais ailleurs, le mal sévit aussi et pas seulement en Afrique. Ici, certainement, entre familles, bien cachées, les femmes dont c'est le boulot, s'en chargent si l'hôpital refuse, ne croyez-vous pas? Moi, si. On a bien connu ici, ici aussi.

    Haine de la femme, misogynie chronique, car pour a contrôler il faut l'enfermer physiquement, au mieux, contrôler ses allées et venues via le frère, encourager la délation, l'enfermer dans l'ignorance, la peur, le lavage de cerveau suffisamment efficace pour côtoyer les autres (les mécréant-e-s ou, si on n'est pas conscient du contenu du livre et qu'on l'adapte gentiment à ses valeurs plus modernes, aux personnes appartenant à d'autres idéologies. Mot global, patriarcat. 6 000 ans de patriarcat, une économie qui repose sur les privilèges, le pouvoir jusqu'à la barbarie, de l'homme sur la femme. Pouvoir sexuel qui s'ancre dans le pouvoir économique, se légalise dans le pouvoir politique et cherche à se reproduire au maximum via les idéologies liées au capitalisme, ici, au totalitarisme, ailleurs.


    La planète est un bien de consommation masculin, son jouet, mis à disposition selon son bon fantasme, selon ses désirs (si on peut utiliser ce mot, par facilité), En font partie la femme, fillette, au besoin les enfants. Ebola ou le pétrole, par exemple, tant que ça ne dérange pas le pouvoir d'exploitation des richesses naturelles et de la main-d'œuvre extérieures au milieu de vie qui touchent ces hommes et « leur femme et enfants » (propriété, encore, le plus souvent), tant que la maladie n'arrive pas sur son propre territoire, qu'est-ce qu'ils en ont à foutre (sic)? Rien. Viagra et dollars, se consomment allègrement, nous vivons dans une culture de viol, où une femme fait la pub de la diarrhée, du savon, de tout ce qui est lié à l'hygiène, la saleté, la crasse, laissée allègrement par l'homme qui doit bien lui laisser de quoi s'affirmer dans sa nature profonde, qu'elle se sente une petite valeur et ait encore le gout de le séduire - on a prévu l'industrie pour entretenir tout le « nécessaire », se sent valorisée dans une robe de grand couturier de papier-cul, dénudée, annonce le même papier, torche et lave le pipi-caca masculin avec un grand sourire, a un orgasme sous la douche en se lavant les cheveux…

    Nous vivons un énorme retour en arrière. Avec celui de l'islamisation, surtout, (venez faire un tour par ici) mais partie aussi du religieux, lié au manque d'information, d'éducation scientifique, de lavage de cerveau, de propagande (dites-moi quel jeune homme perdu ne serait pas attiré par l'expression loup solitaire). Misère humaine et barbarie font partie du même lot, hélas.

    Je devais venir ici bien avant, écrire ma réponse. Mais les évènements vécus en France, ici aussi, m'ont atterrée.

    On a du travail et il faudrait bien que les hommes et les femmes allumé-e-s mettent leur colonne vertébrale et luttent activement pour la reconnaissance de l'égalité des sexes. Cadeau utile : http://www.youtube.com/watch?v=OgM4um9Vvb8

    Air fou

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  6. Si je suis d'accord avec certains propos tirés de ce commentaire, je conserve mon mot "Ebola" pour 2014. Je ne perçois pas l'Islam comme une menace mais comme un mouvement limité pouvant devenir spectaculaire et meurtrier, sans plus. L'Islam menace des Hommes, des peuples, pas l'humanité.

    Le tableau brossé est sombre, c'est considérer un seul facteur et peindre toute la toile de cette couleur. La manchette est une chose, ce n'est pas tout. La très grande majorité des jeunes, même ceux qui vivent un mauvais moment, ne sont pas attirés par l'aventure du "loup solitaire". Il y en aura toujours, des centaines, des milliers, c'est peu. Il faut en tenir compte bien sûr. Le propre du terrorisme c'est de frapper de façon spectaculiare, de semer le doute, la peur, la zizanie et la haine. On peut aussi voir des gens biens et croire que la vie est belle, sans pour autant être aveugle.

    Si l'humain survit à l'humain, l'évolution fera son travail.

    Grand-Langue

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