Pour une raison que je ne saurais expliquer de façon cartésienne, je ne crois pas la bâtonnière du Québec quand elle affirme ne pas avoir payé le juste prix de son jeans par distraction. Elle était observée par des agents de sécurité depuis un bout de temps.
Grand-Langue
15 août 2015
15 janvier 2015
On s'habitue à tout!
Trop c’est comme pas assez!
Le problème avec le terrorisme c’est qu’on s’y habitue. Même le terrorisme peut devenir banal. Nos politiciens travaillent fort pour que la terreur tourne en leur faveur sauf que si la population s’y accoutume, faudra trouver autre chose.
Les têtes qui roulent, les enfants qui sautent, les femmes marchandées, les bombes qui pètent et les gros fusils en bandoulière, c’est beau tout ça mais parce que tout est présenté en même temps, l’effet n’y est plus. Ça provoque un mal de cœur.
Nous sommes tellement désabusés qu’un simple sourire pourrait nous émouvoir. Où s’en va le Monde? Que nous arrive-t-il? L’humanité s’intéresse à un magazine satirique, à quelques dessins alors que tout récemment ce même journal était à l’agonie. Acheter l’Hebdo-Charlie ce n’est pas une riposte, une vengeance et encore moins un vote en faveur de quelque chose, c’est un retour à la simplicité, au rire.
L e sang, les balles, les suicides, les lance-roquettes, les assassinats, les grands déploiements et les médias semblent nous avoir ramenés à des choses plus simples. Allah, Bouddha, Jésus et les autres peuvent dormir tranquille, d’ici peu on cessera de crier leurs noms, on se lassera.
On s’habitue à tout.
Grand-Langue
1 janvier 2015
Mot de l'Année
Il y a longtemps qu'un virus n'a pas menacé l'humanité. Je pense à un virus pouvant se transmettre dans l'air, quelque chose de fatal. Ebola nous a donné une idée à quel point la survie de l'humanité ne tient qu'à un fil. Ce sera pour une autre fois, si seulement nous pouvions apprendre de l'histoire.Pour 2014, le mot que j’inscrirai dans mon recueil « Mots de l’année » sera : Ebola.
Grand-Langue
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