9 mai 2020

Angoisses

Dernièrement, on a hérité de temps libre, nous avions quelques contraintes bien sûr,  mais le temps était à notre disposition. Nous n’avions plus d’horaires ni dates butoirs ni échéanciers.

N’avons-nous pas toujours rêvé à cela? C’était un fantasme, quelque chose d’inimaginable. Soudainement, en pleine réalité, mais comme dans une fiction, le sort a fait que nous avons tous hérité d’une banque de temps fort bien garnie.

Les premiers jours furent extraordinaires! La semaine ne comportait que des dimanches. Mais allez savoir pourquoi, quelque chose a ensuite changé.

Par la suite, qu’a-t-on fait de tout ce temps? On a angoissé! On avait tellement de temps à perdre qu’on s’est perdu soi-même. Je ne suis pas dans le « on », vous non plus peut-être, mais, plusieurs s’habillaient en mou, tournaient en rond, mangeaient mal et dormaient peu. On allait de la cuisine au salon, de la télé au frigo.

À quoi rêvait-on ? À ce que tout redevienne comme avant!


Le meilleur est peut-être à venir…

35 commentaires:

  1. l'angoisse était plus forte au tout début, chez moi, mais c'est vrai qu'on n'a pas trop bien utilisé tout ce temps reçu en cadeau... et que très vite on ne savait plus quel jour on était :-)

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    1. Bonjour Adrienne,

      L'angoisse ne se voit pas et ne se ressent pas toujours de façon évidente. Plusieurs personnes affirment moins bien dormir, c'est sûrement un indice. Je ne me sens pas anxieux mais j'avoue moins bien dormir, sans que cela soit dramatique.

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    2. oui c'est la nuit que je la ressens moi aussi, et qu'elle m'empêche de dormir (en journée on n'y pense pas :-))

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  2. Salut Grand-Langue,

    Pour moi ce fut un peu différent. Ma copine, comme beaucoup d'autres selon un collègue avait attrapé un réno-virus. Alors tout ce temps libre a servi a repeindre en entier tout le premier étage de la maison, ce qui nous a pris 18 gallons de peinture et une cinquantaine d'heures à deux. Sans ces 3 semaines d'arrêt, il nous aurait fallu tous les weekends jusqu'à l'automne pour y parvenir. Et là, on a une maison presque toute neuve, d'autant que de lundi à vendredi, ce sera la rénovation complète (plancher, armoires, etc) de la cuisine qui datait des années '80.

    Et puis ensuite, le télétravail à temps partiel (2j/sem) pendant 2 semaines et depuis c'est le retour à plein temps, mais en télétravail, donc fini le voyagement.

    Je ne souhaite actuellement pas que tout redevienne comme avant, mais il y a des choses qui me manquent: faire des câlins à mes enfants, petits-enfants, parents, ne plus avoir à faire la file pour aller à la SAQ ou l'épicerie, voir autre chose à la télé que des émissions spéciales sur la Covid, etc. Avec tous les morts qui s'empilent, tristement, c'est un peu comme si on se désensibilise (juste 50 morts aujourd'hui, wow!).

    C'est clair, enfin je pense, que ça ne sera plus comme avant. Les libertés seront plus fragiles, parce que les autorités auront goûté à leur autorité. La mondialisation sera revue à la lumière de l'autonomie nationale. L'aide humanitaire externe risque d'en prendre pour son rhume (sans jeu de mot), parce qu'on mettra tous nos sous à repartir nos économies locales et ce sont encore les plus pauvres des pauvres qui en subiront le pire contre-coup.

    Ensuite?

    Qui sait, on reparlera peut-être du changement climatique.

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    1. Salut Pierre,

      Je me demandais d’où provenait cette odeur de peinture lorsque le vent soufflait du sud! J’ai l’impression qu’il s’est vendu pas mal de peinture lors du confinement! Et de la grande rénovation en plus! Ta maison aura changé de poil! L’important étant la santé de tes proches, de ta copine. Vous aurez su tirer avantage de la pause!

      Il est probable en effet que des façons de faire resteront. Je n’aime pas du tout attendre en ligne pour me procurer un objet ou un aliment. J’ai l’impression d’être embêté par ce foutu virus, où que l’on soit, quoi que l’on fasse. La distanciation n’est pas dans mon ADN. Je dois me plier et cesser de maugréer (rire). Plusieurs types de commerces ne pourront survivre à cette façon de faire. L’achat en ligne constitue une solution mais le côté humain y perdra beaucoup. On ne repartira pas l’économie en fermant la moitié de nos boutiques et nos restaurants!

      Les cafés que je fréquente ré-ouvriront peut-être un jour. Qu’en sera-t-il des bibliothèques? Des cinémas, théâtres et autres lieux communs? Ça reviendra mais ça n’augure rien de bon à moyen terme. Je n'aurai le goût de fêter la fin de cette crise qui laissera de nombreuses séquelles, des cicatrices à ceux et celles qui auront perdu un proche, ne l'oublions pas.

      J'ai souvent une pensée pour ces gens faibles et démunis qu'on avait « mis de côté ». C'est peut-être la plus grande cicatrice sociale qui restera.

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  3. Je ne voudrais pas que tout recommence comme avant. Durant ce confinement, la mère Terre s'est reposée et a respiré. La flore et la faune s'en sont donné à coeur joie. Les oiseaux se rapprochaient des maisons sans peur. Pas plus tard qu'hier, alors que nous dînions sur la terrasse, une mésange est venu se servir en pucerons sur le citronnier qui ne se trouvait qu'à trois mètres de moi, c'est la première fois qu'un oiseau s'approche de si près sans avoir peur. Je ne voudrais pas que tout cela soit mis en péril à nouveau. J'ai l'angoisse que cela redevienne comme avant, pour tout dire et que la Terre soit sacrifiée à nouveau.
    Beau dimanche à vous, Grand-Langue.

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    1. Françoise,

      En effet, il régnait un silence même si tout le monde était à la maison. Pas de machinerie, pas de voitures, pas de rassemblement. C'était notable.

      Je voudrais être optimiste mais je crains que certaines contraintes resteront et que les rapports humains seront moins... humains. Notre tendance à consommer reviendra.

      Je ne comprends pas d'où vient cette soif d'acquérir tant de choses, tant de vêtements, de souliers, de gadgets électroniques fabriqués en Asie ou dans d'autres pays lointains.

      Pendant que les fraises poussent ici les épiciers vendent des fraises du Mexique! Cela ne changera pas.

      Il faudra quelque chose de puissant et de contraignant pour que des changements significatifs s'imposent. Le problème est profond.

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  4. Perso, cette période de confinement ne m'a pas trop affectée car je ne sors que très peu même en temps normal ...
    Ma seule angoisse était et est toujours pour ma fille, infirmière en EHPAD ...
    Bonne fin de semaine et de confinement ...
    Mais attention, demain, les fous sont lâchés !!!
    Gros bisoux, cher grand langue.

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  5. Oui, demain les fous seront aussi lâchés de ce côté ci du Grand Bleu, tout le monde n'est pas d'accord. Je ne sais quoi penser de l'affaire. Ici, le virus est encore en pleine forme. Entre Montréal et New York il y a un lien dont on parle trop peu, un lien qui a toujours existé!

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  6. Moi j'ai apprécié le confinement: plus d'obligations ! du temps pour flâner, rêvasser! du calme et du silence….J'appréhende un peu la suite !!

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    1. Daniel,

      J'avoue que cette expérience m'a aussi procuré certains plaisirs, j'ai vécu dans des circonstances qu'on ne reverra probablement pas. Le calme, le silence furent nous furent imposés et je me disais parfois : le Monde a déjà été comme ça, on n'aurait jamais pu reproduire cela.

      Je ne suis pas certain de ce qui va se passer car nous faisons face à des réalités aussi incontournables que profondes, des réalités aussi invisibles et pernicieuses qu'un virus. J'en parlerai, sans faire l'oiseau de malheur.

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  7. Et maintenant que tout est en train de redevenir comme avant (enfin....presque) les gens ont peur. Bon nombre pense que cette expérience aura changé les humains, la nature , la pollution , l'empathie, la tolérance , le civisme. Personnellement, mais j'espère me tromper, je pense qu'il n'en sera rien. L'Homme est un éternel insatisfait. Pas moi !

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    1. Je crois qu'une roche est plus facile à transformer qu'un humain (rire). Par contre, les sociétés peuvent s'adapter face à l'adversité. Cette pandémie aurait pu être une occasion pour que les pays fassent front commun devant l'ennemi commun.

      Les puissants de ce monde déçoivent. Je pense à l'imbécile qui habite une maison blanche, à l'autre qui cache tout et souhaite devenir le maître du monde. Il y a aussi Popof qui profite de la crise pour s'autoproclamer président à vie. Ils sont trop nombreux, que dire du président brésilien et des autres qui nient ce qui ne fait pas leur affaire.

      Heureusement, il y a le « nous ». Priorisons les relations HUMAINES. Nos comportements constituent peut-être la clé. On peut s'accrocher à cet espoir. Le virus survit en passant d'un humain à un autre, un par un. Coupons la voie au virus sans couper nos interrelations.

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  8. Ton texte mériterait d'être lu par un plus grand monde, FB par exemple... Il fait réféchir
    Bonne journée

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  9. Bonjour Marine,

    J'éprouve du plaisir à communiquer avec vous blogueurs. Des liens se tissent et l'interaction est intéressante. j'écris peu, je lis beaucoup. je vous lis.

    Sur Fake Book? Il y a un peu de tout, c'est plus anarchique, moins pausé. Je ne suis pas très FB même si cette plateforme a un côté très pratique.

    Allons-y pour la qualité plutôt que pour la quantité!

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  10. La peur...la peur constante et existentielle, peur de la mort, bien sûr, mais peur aussi de l'ennui, ce monstre que l'on nous décrit depuis toujours comme père de tous les vices...
    Alors les gens sont paumés, quand ils n'ont plus leur petite vie saucissonnée dans un agenda, avec des tonnes et des tonnes de choses à faire ...
    To do lists...Moi je dirais plutôt : tout doux, listes ! restez où vous êtes. Il y a tant à voir et à faire quand on peut déjà simplement s'occuper de soi, de ses proches, lire, écouter de la musique, et contempler cette nature merveilleuse qui nous offre ses beautés sans compter...
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    1. « Tout doux, listes » Bien dit, c'est parlant.

      La rassurante et confortable routine peut faire croire que les multiples occupations qu’on s’impose, les fausses obligations et autres train-train constituent l’ossature de nos existences, le liant.

      On ne tient pas à se remettre en question alors qu’on se voit confiné avec soi-même. Cela pourrait ébranler les colonnes du temple.

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  11. Je n'ai pas angoissé à proprement parler, mais comme tu le décris, le début, je l'ai affronté en sifflotant, bien décidée à bravement tenir au loin tout nuage indésirable. J'en ai "profité" pour nettoyer de bien vieilles saletés, écrire plus longuement aux amies, entreprendre l'un ou l'autre petit travail. Puis Pfffffft, comme on dit "le trop nuit en tout"... Ce n'est pas évident. Je continue de tenir le coup, mais je me rends compte par exemple que je suis irritée bien plus vite, qu'au lieu de dire de quelqu'un "elle m'ennuie" je suis passé à "je la tuerais avec plaisir" :D

    Allez, courage!

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    1. Ne tuez personne Edmée!

      Décidément, le temps est venu de déconfiner.

      Par une magie que je ne m'explique pas, vos textes toujours très inspirés, on les fait nôtres. En ces temps particuliers, on vous a déclaré « essentielle ».

      Si vous tuez quelqu'un vous pourriez vous retrouver derrière les barreaux et perdre le goût d'écrire. Ça serait mauvais pour nous.

      Après ce confinement, vous resterez « essentielle », nous n'aurons pas trop de « valeurs sûres ».

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  12. Bonjour GL,
    Le confinement n'a pas changé grand chose pour moi qui travaille chez moi et ai peu d'interaction avec l'extérieur. Il n'empêche, à l'intérieur même de la cellule familiale j'ai senti combien le rôle de pilier avait son importance en ces temps troublés. Il a fallu rester vigilant, à l'écoute, davantage présent qu'avant, tout en continuant à créer parce que sans ça, je l'avoue je n'ai pas d'équilibre :)
    J'ai apprécié le silence profond de la ville, redécouvert le plaisir de faire du vélo sans danger... aujourd'hui, 2 jours après le déconfinement, le seul plaisir fut de sortir sans autorisation. La ville grouille d'incivilité, les gens consomment avidement tout et n'importe quoi pour rattraper... quoi ?
    Il y a ceux pour qui cette période aura été bénéfique pour réfléchir davantage au sens que l'on donne à la vie et à ses priorités et c'est bien ainsi. Mais combien sont-ils à ne surtout rien vouloir voir, ni vouloir changer quoi que ce soit...
    J'ose croire qu'il suffit de peu de gens pour que le monde bouge, que semer de belles choses à notre petit niveau suffit à faire grandir le reste, mais combien le chemin me semble long avant que nous parvenions à une transformation en profondeur. Comme souvent, je suis à la fois atterrée et émerveillée de ce que l'Homme est capable de faire et de vivre le temps qu'il a à vivre :)


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    1. Laurence,

      Ce rôle de pilier est fondamental. Une anxiété habite bien des individus et ce n'est pas facile à déceler, elle couve et peut surgir dès qu'une situation se corse. En rassurant les vôtres, cela désamorce ces petites bombes à retardement.

      De plus, en poursuivant vos activités, votre action soutient vos paroles. Vous êtes fort bien équilibrée et un certain doute (je ne parle pas d'une obsession) est un signe d'intelligence.

      Maintenant que l'on déconfine, nous affronterons des gens qui ignorent la retenue, qui ferons dans l'excès. D'autres reprendront des activités encore proscrites, il y aura des éclosions de COVID, etc, d'autres morts. Faut s'y attendre. Pire, il y aura du chômage, on ne consommera pas comme « avant » (bonne ou mauvaise nouvelle?), des restaurateurs et boutiquiers fermeront... Ce sera un grand défi. Tâchons d'acheter localement quand c'est possible.

      C'est lorsque nous avons le dos au mur que nous innovons. À court terme, ce sera difficile. De toute ma vie, je n'ai pas connu de grande dépression mais là, je crois que j'en vivrai une.

      Mon plus grand espoir : c'est je me trompe souvent dans mes prédictions!

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  13. Ce temps a été utilisé différement selon chacun mais en gros en effet du moins en ce qui me concerne la première semaine a été particulière, peut être idéalisée. Et puis le naturel est revenu au galop, le temps a passé si vite pour moi ! J'ai entendu à la télé (que je n'ai guère regardée, je n'ai pas lu non plus mais j'ai jardiné et cousu) l'acteur Laurent Lafitte dire, qu'à la campagne le jour on s'ennuie et la nuit on a peur. Beaucoup de citadins français (pour ne pas dire des parisiens) se sont exilés dans leur résidence secondaire mais n'étaient pas forcément préparés à y vivre un temps en dehors des loisirs.

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    1. L'activité semble avoir été un bon remède pour plusieurs d'autant plus que l'épuisement physique aide aussi à dormir mieux.

      Tout cela est-il derrière nous. Ça reste à voir!

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  14. Pendant le confinement, tout le monde était à l'intérieur. Cette semaine, tout est presque redevenu comme avant, je veux parler des manifestations (gilets jaunes à Montpellier ce jour, ils ont osé), des rodéos dans les rues la nuit, et je viens de voir que dans un cimetière une tombe a été vandalisée. Dans les magasins, les commerçants doivent faire face à quelques personnes agressives qui ne veulent pas garder des distances ou mettre des masques. Bon week end et bises.

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    1. Bonjour Élisabeth,

      Cela me laisse perplexe. La nature humaine est ce qu'elle est, il y a des individus qui se démarquent dans le mauvais sens.

      Quant aux gilets jaunes, je ne comprends pas le sens de ce mouvement. Il existe des inégalités, l'écart entre les riches et les gens ordinaires se creuse mais en cette période de pandémie, nous devrions nous tenir... tranquilles. pour le bien commun.

      Espérons que la majorité n'agisse pas ainsi. Moi-même, je n'aime pas qu'on m'impose trop de contraintes mais sur une base temporaire, j'accepte les nouvelles règles du jeu. De plus, je plains les commerçants, pas facile pour eux.

      Les restaurants sont-ils ouverts? Les cinémas? Les salles de spectacles?

      Vous êtes en avance sur nous. Au Canada ça va bien sauf à Montréal où la situation s'est envenimée drôlement. Mais cela se calme. Ailleurs au Québec le déconfinement débute, graduellement.

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  15. Je ne fais pas beaucoup de différence depuis le déconfinement ...
    Je ne sortais déjà que rarement alors je continue !
    Bon dernier jour de la semaine ☼ !
    Avec un ordi qui peine de plus en plus mais l'anniversaire n'est que fin juillet ...
    Gros bisoux, cher G-L.

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  16. Bonne fin de journée Dom!

    Si je comprends bien, en juillet vous aurez un nouvel ordi...

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  17. Bonjour Grand-Langue
    Je me suis obligée à faire au moins une photo par jour, et même si une ou deux fois j'ai oublié, ça m'a permis de garder le compte des jours, de voir l'avancée de la saison, et d'avoir une activité fixe.
    Sinon comme beaucoup d'autres la première semaine a été très productive, et ensuite il y a eu un gros relâchement.
    Mais à aucun moment je ne me suis ennuyée, et l'angoisse c'était seulement pour la famille au loin.

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  18. Bonjour Grand-Langue

    Bien sympa ton commentaire sur mon blog au sujet des petits chiens .
    Tu pensais qu'ils étaient calmes...Rhooo que non...

    Pendant le confinement, la nature a reprit ses droit.
    Plus ou presque plus d'humain.
    Des oiseaux, des animaux en ville à certains endroits.

    Et nous...Sous cloche.

    Pour nous, pas de changement si ce n'est le fait d'être coupé de la famille.
    Pas d'angoisse particulière.

    Mais, depuis le déconfinement, c'est du n'importe quoi.
    Des gens se mêlant les uns aux autres, sur les gazon, les quais de Seine entre autre.
    D'autres qui font leur courses, sans masque.
    Ben oui on sait bien que les malheurs n'arrivent qu'aux autres.

    Et le clou...On trouve des masques usagés au sol, jetés par des irresponsables.

    De quoi être dégoûter du genre humain..
    C'est maintenant que j'angoisse, mais je garde mon confinement et sort pour faire les courses et pour des choses urgentes.

    Malheureusement on ne changera pas le monde.
    Vivons le mieux possible.

    Bon week-end Aimée

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  19. Nous déconfinons aussi, jusqu'ici se passe assez bien. Le masque n'est pas très populaire, nous doutons de son efficacité. Notez qu'on le voit de plus en plus.

    On sait que le virus rôde, qu'il pourrait bien reprendre du service. C'est comme s'il était occupé ailleurs en ce moment, au Brésil par exemple.

    Curieuse de situation!

    Au plaisir Aimée!

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  20. Bon dernier jour de la semaine avec la prochaine qui se rafraichit !
    On va encore attendre , pour l'été ...
    Gros bisoux, cher grand-langue.

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  21. Quelle drôle de société. On dit souvent qu'on n'a pas le temps et quand on l'a, on ne sait pas quoi en faire.... ;-) Bises alpines.

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    1. C'est peut-être la surprise de s'être retrouvé avec du temps libre...

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  22. je me disais que tu es du Québec
    merci d ' être passé

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