4 mai 2013

Héros Canadiens

Le gouvernement canadien réalise que les citoyens connaissent peu leur histoire. Quelle découverte! L’enseignement de l’histoire tant au Canada que dans les provinces est pratiquement interdit! L’histoire, ça ne sert à rien. Comment pourrait-on demander aux gens de savoir des choses qu’on n’enseigne pas? Pire, sur ce plan, le gout d’apprendre n’est pas encouragé. Celui ou celle qui pose des questions empêche de tourner en rond.
Soyons clair, la récente prise de conscience du ministre Moore n’a qu’un but : publiciser la guerre de 1812 et quelques autres évènements triés sur le volet dans l’espoir de créer un sentiment d’appartenance au Canada, un Canada bien vaste et constitué de régions qui ont peu en commun, qui sont noyées dans un flot d’immigrants venant de partout dans le monde et qui n’ont rien à foutre de la guerre de 1812, de la pendaison de Riel ou de la réalité actuelle et passée des peuples autochtones.
Depuis quand le gouvernement fédéral se soucie-t-il de ce qu’on enseigne dans les provinces? Depuis qu’un conservateur a suggéré de publiciser CERTAINS faits historiques dans un but de propagande. Quel pays ne fait pas ça? Bref, on nous bombardera plus que jamais de capsules historiques bien choisies et présentées sous un seul angle. Autant de nouveaux héros, autant de fierté à être CANADIEN.
Néanmoins, il est vrai que l’histoire n’est pas la matière forte des citoyens de ce beau et vaste pays (sic). Les moyens de diffusions n’ont rien à voir avec ça, la technologie sert à autre chose semble-t-il. Juste ici, à peu près tous les jeunes ignorent comment le Labrador fut « cédé » à Terre-Neuve, c’est tout dire. Les sociétés d’Histoire ont du mal à survivre et personne ne lit leurs publications. Il existe des exceptions, des gens qu’on fera passer pour des originaux vivant hors de toute modernité. Ces gens comprennent et se taisent.
Cette sortie du ministre Moore, soudainement devenu le porte-étendard des héros canadiens m’a fait sourire (en coin). Le pire c’est que bien des gens, en entendant les propos de Moore, n’y verront que du feu. Je sais très bien que l’objectivité n’existe pas et qu’en histoire, peut-être plus qu’ailleurs, rien n’est neutre. Je préfèrerais tout de même qu’on prête l’oreille aux doléances des historiens reconnus plutôt que de me retrouver face à un projet politique conservateur du ministre du Patrimoine canadien. Le pire c’est qu’il y a moyen de passer une idée tout en mettant en vedette des historiens réputés, simplement en favorisant des subventions à certains projets plutôt qu’à d’autres. Voilà qui est triste.
Grand-Langue

28 commentaires:

  1. L'Histoire présente quand même un certain intérêt.
    Mais elle est souvent partiale quand on présente les grands événements. Amitiés.

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  2. Henri,

    L'histoire représente énormément pour moi. C'est ce que collectivement on a fait, c'est comment on a vécu. J'ironise un peu (beaucoup) quand j'écris que la population en général y voit peu de raison de s'y intéresser.

    Grand-Langue

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  3. "L'étoffe des héros est un tissu de mensonges."
    Jacques Prévert

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  4. J'adore cette citation, j'adore Prévert.

    Grand-Langue

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  5. Je parlais d'histoire avec un ami il n'y a pas longtemps. Lui et moi savons nous rappelons encore une partie de ce que nous avons appris à l'école, mais d'après lui, sa fille n'apprend rien de ce que nous, nous avons appris. Tout change. Pour le mieux, ou pour le pire?

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  6. HPY,

    Je me demande si chaque génération n'a pas exprimé le même commentaire. En vieillissant, on acquiert du savoir, des choses et des événements du passé, appris par expérience ou pour l'avoir lu ou entendu. On se surprend que les jeunes n'apprennent pas ces choses.

    Je me souviens que jeune, mes parents étaient déçus du fait que je n'apprenais pas ce qu'ils avaient eux-mêmes appris.

    Jusqu'à quel point cela est-il vrai? Il y a la perception et la réalité. L'histoire gagne peut-être en importance au fil des ans.

    Grand-Langue

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  7. Ce que je trouve dommage, c'est qu'on comprenne trop bien comment et pourquoi ça va se passer ainsi. Ceux qui sont passionnés d'histoire ont appris à se taire, comme vous le dites si bien. Il y en a même qu'on a réussi à museler complètement.

    Facile de faire de la propagande dans ces conditions. La plupart n'y verront que ce qu'on voudra bien qu'ils y voient. Plus tard, l'Histoire dira de nos contemporains qu'ils ont tout laissé faire sans lever le petit doigt.

    En ce qui concerne nos héros, Canadiens ou pas, je retiens plus que jamais la phrase de Georges Dor : « Tout homme qui se tient debout est le plus beau des monuments ».

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  8. Zoreilles,

    En effet, montrer un seul côté d'une médaille ne vaut guère mieux que de ne rien montrer, c'est souvent pire, surtout si l'intention est mauvaise. C'est ce qu'on appelle de la propagande. Malgré que l'on puisse voir clair, on ne décrie pas assez cet état de fait.

    Quant à la citation, je ne la trouve pas universelle car on a vu des gens se tenir debout pour des causes douteuses et des buts inavouables. Nous comprenons tout de même le fondement des mots de Georges Dor.

    Grand-Langue

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  9. Ouais, c'est vrai, j'oublie tout le temps... Nous comprenons les mots de Georges Dor de manière tout à fait inoffensive à cause de nos références culturelles communes (ayant grandi au Québec et y vivant toujours). Mais je n'avais jamais pris conscience (jusqu'à la lecture de votre commentaire) que ça pourrait vouloir dire autre chose aussi. Et là, tout à coup, les exemples foisonnent...

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  10. Intéressant à lire. On peut comprendre votre position. Le Canada est à une échelle différente confronté au même problème d'identité que les petits pays d'Europe. Un Corse n'a pas les mêmes soucis historiques qu'un Vosgien.

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  11. Fana...,

    Le Québec, le Canada ont de très grandes superficies mais vous avez parfaitement raison, les problèmes d'identités et les nuances historiques tout comme les particuliarités sociales sont comparables aux vôtres. D'ailleurs les populations du Québec (8M) et celle du Canada (33M) sont très modestes.

    Grand-Langue

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  12. D'ailleurs, les immigrants en général, n'en ont rien à foutre de l'histoire de leur pays d'accueil, c'est le présent et l'avenir qui les intéressent. L'histoire, c'est un lien avec nos racines, l'attachement à un bout de pays pour ce que nos ancêtres y ont accompli. J'ai l'impression qu'un immigrant s'intéressera davantage à l'histoire de son ancien pays qu'à celui du nouveau. Même un immigrant de deuxième génération, s'intéressera davantage à l'histoire de ses racines et donc celle du pays de ses parents.

    Avec la guerre de 1812, je pense que le Gouvernement fédéral a pensé avoir enfin trouvé un élément de fierté réconciliant les francophones, anglophones et amérindiens face à une victoire contre un ennemi commun. Ce qui est paradoxal, c'est qu'il faille remonter de 200 ans pour trouver cette convergence patriotique.

    L'histoire d'un pays sert souvent de lieu de rassemblement pour célébrer ses frontières territoriales et en ce sens, elle est généralement biaisée parce que racontée par les gagnants d'une guerre.

    Là où l'histoire me paraît utile, c'est dans sa démonstration de la nature universelle de l'homme et dans les pièges où certains comportements adoptés par une société peuvent mener à la catastrophe ou alors dans les comportements communs qui ont mené à des situations enviables, en terme de paix et de prospérité.

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  13. Pierre,

    Nous avions le Canadien de Montréal pour réunir les anglos et les francos, nous pouvons maintenant ajouter 1812, grâce aux conservateurs!

    Il est vrai que la plupart des immigrants démontrent peu d'intérêt pour l'histoire de leur pays d'adoption. Il existe heureusement des exception pour faire mentir mes sarcasmes. Personellement je ne pourrais m'établir ailleurs sans vouloir m'intéresser au passé du lieu en question, à l'histoire de la population locale. Il en va de même pour une partie trop silencieuse des nouveaux arrivants.

    Je crois que c'est avec ce genre d'intérêt que les choses, les gens et lieux prennent un sens. Il est vrai que si je suis un nouvel arrivant, que j'ignore qu'en Amérique il existe divers peuples et que je m'installe au beau milieu d'un ghetto dont les gens proviennent du même endroit que moi et qui vivent comme s'ils n'avaient pas changé de pays, ça serait une autre histoire. Malheureusement, ça aussi c'est une réalité.

    Grand-Langue

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  14. Le problème, c'est que l'histoire peut être manipulée. Ce qui ne veut pas dire qu"il ne faut pas l'étudier. Mais pas d'une manière sélective. Amiti&s. HenriD.

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  15. Henri,

    Voilà pourquoi j'aime la petite histoire, il y a moins de raisons pour la manipuler. Malheureusement, même sans manipulations, l'observateur n'est jamais objectif et son point de vue non plus.

    Il reste les faits. De ce côté-ci de l'Atlantique, même les faits n'ont pas la cote, on ignore tout de notre passé et bien sûr, de celui des autres. Sans en faire une religion, un minimum de connaissances permet de comprendre le pourquoi de certaines réalités.

    Grand-Langue

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  16. En Suisse, c'est génial. Certains députés à l'assemblée nationale ont émis l'idée de faire en sorte que l'hymne national suisse soit obligatoirement appris dans toutes les écoles primaires. On se rend compte que les gens ne connaissent que les trois premières lignes.
    Si c'est tout ce qu'on a à nous proposer comme élément fédérateur, je crois que je vais commencer à chanter faux.
    Quant à l'histoire, la grande, la manière dont elle est enseignée est totalement subjective. La Suisse a longtemps été considérée comme neutre. Quand j'étais petite, c'est ce qu'on nous enseignait à l'école. Depuis les historiens ont fait d'autres recherches, et on se rend compte que la petite Suisse n'était pas si neutre que cela durant la Seconde guerre mondiale.
    Et oui, on en fait toute une histoire maintenant. ;-)

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  17. En effet, la Suisse n'était pas neutre, surtout en ce qui a trait aux conditions d'avant guerre. Le Canada non plus, tout comme les USA, la Grande-Bretagne et l'Église catholique.

    Ça me console presque de constater qu'on enseigne pas bien l'histoire dans plusieurs pays d'Europe, comme ici. Bien des gens perçoivent la connaissance de l'histoire comme un élément déstabilisateur. C'est de l'obscurantisme.

    Connaître l'histoire ce n'est pas vouloir la corriger, ça aide à vivre aujourd'hui, à éviter les erreurs déjà commises.

    Grand-Langue

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  18. Bonjour Grand-Langue

    Je viens de laisser un mot, mais au dernier moment, j'ai voulu l'arrêter pour prendre le temps de me relire, ce que je néglige trop souvent de faire. Mais j'ai pu d'avoir bloqué son envoi. Je vais revenir et me reprendre un peu plus tard si ça n'a pas marché.

    Ce billet que tu as laissé est un petit bijou.

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  19. Salut Jackss,

    Voilà de la grande visite, presqu'un an s'est écoulé entre vos deux derniers messages. pourra-t-on vous lire de nouveau sur votre blogue? Je l'espère sincèrement.

    L'histoire, la petite comme la grande, a toujours titillé mon imagination, ma curiosité. Néanmoins, parfois je me pose des question à savoir: pourquoi les gens accordent si peu d'intérêt pour cette matière?

    Grand-Langue

    P.S. Je ré-enregistre vorte blogue dans mes favoris.

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  20. Merci pour ta visite sur mon blogue Grand-Langue

    Et oui, je suis de retour, après un très très long détour. J'ai le goût d'être plus présent. Il est vrai que tes propos me passionnent toujours également. Il me faut me réhabituer cependant.

    Le sujet que tu abordes m'avait captivé au point de m'amener à faire un très long commentaire. Mais il s'est envolé et je n'avais plus le temps de tout reprendre. Ce sera partie remise. Je souligne toutefois la pertinence et la justesse de ton propos.
    Je disais qu'il aurait eu mérité d'être mis en première page sur La Presse virtuelle nouveau format.

    Tout en étant très fasciné par le format et la technologie utilisée, je m'empressais d'ajouter que La Presse, malgré sa qualité, exerçait aussi sa censure sur sa conception de l'histoire qui s'écrit aujourd'hui. Et je citait une anecdote très éloquente.

    J'aimerais continuer sur cette lancée, mais je dois faire un détour dans mon lit. Je dois me lever tôt.

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  21. Et oui, je suis de retour pour vrai, mais me voilà en Estrie pour de bon. J’ai réintégré mon humble demeure de Sherbrooke. Merci de m’avoir inscrit sur ton blogue. J’en suis honoré.

    J’aime bien ta question : pour quoi les gens accordent si accordent si peu d’intérêt pour cette matière (l’histoire)? Je me suis souvent posé la question. J’en ai même parlé à des profs d’histoire rencontrés par hasard sur la Côte-Nord : une qui travaillait au bureau touristique et l’autre une touriste française rencontrée presque dans ma cour de Havre-Saint-Pierre, à quelque pas de la mer. Les deux m’ont parlé du manque d’intérêt de leurs élèves.

    Je ne comprends pas parce que je suis un passionné de l’histoire. Je me demande parfois si c’est cette même passion qui fait défaut. Je ne porte pas de conclusion puisque je n’ai pas assez d’élément pour en juger. Mais j’essaie de comprendre. C’est regrettable qu’il en soit ainsi. À mon avis, sa compréhension est essentielle à l’exercice de la démocratie et des choix qui s’offrent à nous pour le futur.

    Bravo Grand-Langue pour ces propos si pertinents. Tu es mon héro canadien :-)

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  22. Bonjour,
    De ce côté-ci de l'Atlantique (je suis français) l'enseignement de l'histoire a évolué dans un sens opposé à celui que voudrait, si j'ai bien compris, le ministre canadien. En gros, lorsque j'étais à l'école, l'histoire tournait autour de "nos ancêtres les gaulois", la grandeur de la Renaissance (Louis XIV et le château de Versailles), la Révolution et la Résistance lors de la deuxième guerre mondiale. J'ai feuilleté des livres scolaires récents et, désormais, une place est faite à d'autres pays, notamment européens mais aussi l'Afrique, d'où provient bon nombre de français actuellement, avec un effort d'objectivité sur les questions sensibles de la colonisation ou de l'esclavage.
    Visiblement, cet effort n'est pas fait au Canada et c'est vraiment regrettable.

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  23. ATM,

    Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet. Il faut savoir qu'il y a plusieurs Canada. Il y a les francophones (surtout au Québec), il y a le Canada anglais, les autochtones (Inuit, amérindiens, etc).

    Je connais bien le Québec, pour le reste, il s'agit pratiquement d'un autre pays. Le Canada est lieu, plus qu'un pays. En ce lieu (immense), il existe plusieurs réalités. Ainsi, dans le but de créer une illusoire unité nationale, le gouvernement fédéral souhaiterait que l'on enseigne telle ou telle événement rassembleur. Au Québec, l'histoire a longtemps été enseignée par les religieux. Alors qu'en France on séparait l'Église de l'État, ici l'Église pactisait avec l'État. L'Église fabriquait des héros, mettait l'emphase sur la conversion des "indiens" à la religion catholique, etc. Ensuite vint la période nationaliste, le Québec issu de la France (ou des français venus s'y établir). Le Québec tenait à se distinguer du reste de l'Amérique et de l'Europe. L'enseignement de histoire a donc pris quelques virages.

    L'enseignement relève des provinces et voilà que le gouvernement fédéral veut se mêler de la chose, dans un but que tout le monde devine. C'est ce qui faisait les manchettes il y a quelques semaines.

    Grand-Langue

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  24. Vous brossez un tableau assez réaliste du Canada, je trouve. C'est si complexe, ce lieu qui nous « tient lieu » de pays!

    Très longtemps habité uniquement par les autochtones, on attribue la découverte du Canada à Jacques Cartier... mais d'autres nations venaient y pêcher, et pour ne parler que de celles-là, il y avait les Vikings, les pêcheurs basques, des Français, des Bretons, etc.

    Dès 1604, Les Acadiens s'étaient établis de façon permanente dans ce qu'on appelle aujourd'hui les provinces Maritimes. Ce pays s'appelait alors l'Acadie. Ils étaient pêcheurs, agriculteurs, pacifiques et débrouillards. Ils collaboraient énormément avec les Mics Macs. Rien que cette partie-là de notre histoire pourrait être enseignée et on en tirerait de grandes leçons pour notre société actuelle. Malheureusement, tout ce qu'on retient des Acadiens, c'est la Déportation de 1755. Rien d'autre... Il s'agissait pourtant d'une société évoluée et vivant en paix sur ce territoire, partageant les ressources de la terre et de la mer.

    Ma fille (diplômée en enseignement du français au secondaire) enseigne actuellement comme suppléante l'histoire et la géographie à des jeunes du secondaire I et II. Si vous saviez comme elle en déploie de la créativité et des mises en scène dynamiques et ludiques pour les intéresser à l'histoire... Parfois, elle se désespère mais elle ne lâche jamais. C'est une passiononée. Elle en aurait long à dire sur le sujet.

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  25. Zoreilles,

    On aura beau chercher des méthodes pour faciliter l'apprentissage, ce sont les neuronnes qui doivent suer et ça, on ne sait plus faire. Notez qu'un prof inspirant, un prof passionné fait une grande différence.

    Quant à l'histoire détaillée, c'est compliqué, surtout quand on parle des Acadiens. Pour les Européens c'est facile de s'y perdre, Canadiens, Acadiens, Québécois, Canadiens-Français... c'est mêlant. De plus, certains Acadiens furent déportés, d'autres sont restés au pays, plusieurs descendants sont revenus mais pas au même endroit. Un étranger ne peut s'y retrouver. Il faut donc expliquer les choses sans aller trop dans le détail.

    Bien vrai qu'on devrait parler des pêcheurs Basques et des Vikings. Même chose pour l'Amérique latine. On devrait parler plus de nos explorateurs qui visaient une Amérique Française aussi.

    Encore là, le politique s'en mêle.

    Grand-Langue

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  26. Bonjour,
    Ce qui me dérange le plus c'est que certains* essaient d'expliquer les situations actuelles sans tenir compte de l'Histoire. C'est comme donner un livre à quelqu'un qui n'a pas appris l'alphabet. Mais, au fait, apprend-on encore l'alphabet ?
    *Les ''fameux'' experts
    Le Papou

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  27. Papou,

    Ce que vous dites est juste, avec peu de mots. Je pense que l'alphabet s'enseigne encore. Enfin, on l'enseigne mais est-ce qu'on l'apprend?

    Grand-Langue

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  28. bonjour je crois que c'est en connaissant son histoire que l'on peut vivre le présent et s'insérer dans la société.
    et puis la grande Histoire est un moyen de comprendre l'histoire de chaque famille.
    amicalement
    alixe

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