2 juin 2012

Vomissure

Sur le merveilleux monde du WEB, pendant une dizaine de jours on a pu voir un homme en tuer un autre, perpétrer un acte de nécrophilie puis démembrer la pauvre victime. Je m’abstiens des détails. Même si je n’ai pas vu le film, j’ai des images dans la tête. J'apprends que la vidéo n'est plus en ligne depuis quelques heures. Puisque l’affaire a fait le tour du Monde, de nombreux curieux furent tentés par l’expérience que constitue un tel visionnement. C'est déprimant.

Dans cette histoire, on croirait que la victime joue un rôle, un second rôle. C'est comme si chaque membre du corps était plus important que le tout. Le sang écœure, l’acte sexuel répugne, le découpage en amuse certains mais de façon générale, j’ose croire que ça dégoute. Je ne veux pas savoir combien de gens sont allés visiter le site en question, par respect pour la victime, n’oublions pas  que l’ensemble des membres répartis un peu partout, constituait, il n’y a pas longtemps, un être humain, avec une tête, une vie, des sentiments. Le second rôle était joué par quelqu’un d’aussi vrai que vous et moi.

Et les parents de la victime, comment ont-ils pu réagir à l’annonce de la nouvelle? Peut-être ont-ils appris "le fait divers" pour ensuite réaliser que la pièce découpée était leur enfant.

Silence.

Peut-être recevront-ils un colis dans les prochains jours. J’espère que non. Patrick Sénécal n’aurait pas inventé meilleur scénario. Et le film est probabllement encore disponible quelque part sur le WEB, gratuitement.

Ne tenez aucun propos diffamatoire sur le WEB vous pourriez être poursuivi. Cependant vous pouvez offrir ce film. Allez taper sur vos casseroles car il y a là matière à s’indigner, je décrète cela unilatéralement. Et si le second rôle avait été tenu par un personnage important, la chose se déroulerait-elle de la même façon? Le film aurait-il tenu l'affiche aussi longtemps? Le fait qu’il s’agisse de gais, est-ce que ça rend plus acceptable cette vidéo gratuite? Les parents du Chinois dépecé iront-ils visionner le film? La Chine c’est populeux, est-ce que le site gore en question a fait beaucoup de fric grâce à ce court métrage? Chose certaine, ce fut une fameuse publicité pour eux.

Mes questions peuvent sembler étranges et cruelles mais puisque ce film fut offert à tous, en toute légalité, je peux écrire ce que je veux. Mon sujet, c’est la victime, sa condition et son exploitation. La victime est d’abord celle de son assassin mais elle est aussi celle d’un drôle de principe voulant que l’on puisse TOUT montrer sans que le simple sens commun ne parvienne à limiter cette « ridicule liberté ». Dans un sens, nous sommes tous victimes de cette fausse liberté. Il existe de grands principes qui deviennent ridicules en certaines circonstances. Quelqu’un m’a dit : « on n’est pas obligé d’aller voir la vidéo ». Évidemment! J’ai presque répondu : et tes ados, ont-ils vu la vidéo? Et la famille de la victime, en sachant que tout le monde pouvait voir ce foutu film et qu'il circule en catimini, que ressent-elle?

Mon billet n’est pas une sortie contre le WEB ou contre la liberté d’expression ou contre le droit de gérer un site en conformité avec la loi. La liberté a un prix, bien vrai mais quoi qu'il en soit, ce billet est d'abord une façon de vomir ce que je ressens.

Grand Langue

29 commentaires:

  1. La valeur « liberté » m'est trop chère pour que je puisse l'associer à « ça ».

    Votre réaction me rassure, comme celle d'un jeune homme avec lequel je discutais hier, et qui me disait candidement : « Comment ça se fait qu'ils ont pu faire disparaître des images de Coeur de pirate toute nue et que cette horreur puisse encore circuler et être diffusée? »

    Les médias en parlent beaucoup trop, ça excite trop de monde, je trouve ça malsain. Moi, ça m'écoeure et ça me fait peur. Je connais des gens fragiles qui font des cauchemars. Et on répète abondamment trop de détails scabreux, on n'a pas besoin de savoir tout ça, ce n'est pas d'intérêt public mais c'est spectaculaire.

    Si j'extrapole et que j'imagine qu'on va tous craindre maintenant nos voisins bizarres, les gens qu'on croise dans la rue, qu'on va se fermer au monde par peur de l'inconnu, là, on s'enferme dans une sorte de prison psychologique et c'est nous qui devenons moins libres.

    En sortant du cinéma hier soir, j'ai vu un être bizarre, était-ce un homme ou une femme, je ne le sais même pas, cette personne semblait délirer, un visage trop parfait, vêtu(e) de noir. À quoi et à qui j'ai pensé? J'ai couru jusqu'à ma voiture, j'ai verrouillé mes portes et je suis rentrée chez moi, mal à l'aise d'avoir réagi comme ça. Ce psychopathe a eu de l'emprise sur moi. Pour un instant. C'est effrayant le pouvoir qu'on lui confère en faisant de lui un « cas » à l'échelle planétaire.

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  2. Zoreilles,

    Puisque je suis bizarre, les gens me craindrons aussi (rire).

    Je faisais allusion au prix de la liberté. Afin de s'exprimer librement sur le WEB, nous acceptons que des sites "gore" puissent se glisser dans le caléidoscope médiatique. Je ne suis pas sur que l'on doive accepter cela mais dans la réalité c'est ce qui se passe. Craignant d'être muselés ou censurés, nous préférons laisser de tels sites exister. Peut-être n'avons-nous pas tort...

    C'est vrai que le simple nu effraie ces mêmes gens qui acceptent volontier la violence gratuite. C'est là que mène le puritanisme. Nos voisins du sud sont experts en la matière, tout comme l'entourage de Harper.

    Cependant, inutile d'avoir peur à l'extrême (sujet qui me fascine). Ces gens dérangés se tiennent loin de ceux qui sont méfiants.

    Dans ce cas du Ty-Counne de Côte-des-Neiges, j'avoue que le cas est particulier et qu'il sera publicisé mondialement, ne serait-ce que pour l'arrêter. Bien vrai aussi que nos médias répètent les mêmes propos inutiles.

    Grand-Langue

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  3. L'affaire des images de Coeur de pirate toute nue qui ont été soustraites ou supprimées du web, c'est rien de grave, c'est juste pour illustrer que quelqu'un quelque part avait intérêt à ce que ces images ne circulent plus. Il paraît qu'ils y sont arrivés. Et Coeur de pirate peut poursuivre sa carrière en faisant abstraction de cette affaire, tout le monde est content.

    Dans le cas du tueur recherché, selon les psychologues et psychiatres interviewés, ça fait partie de son modus operandi, de son déséquilibre et de sa folie que ce qu'il met en ligne circule à profusion et soit diffusé largement, ça le rend encore plus triomphant et puissant. N'y a-t-il aucun serveur, aucun réseau, aucune autorité morale qui puisse l'arrêter de jouer son jeu macabre si les internautes sont assez tordus pour l'encourager?

    La liberté d'expression, c'est pas ça du tout... Et on ne l'arrêtera pas davantage si on connaît tous les détails de ses crimes sordides.

    Quant à tous les tout nus du monde entier, ils ne me dérangent pas. Je ne consomme pas ce genre de truc, ça ne me concerne pas autrement que socialement. La pornographie a toujours existé, elle rayonne sur le web plus qu'ailleurs probablement, ceux qui en produisent et qui en vivent se sont ajustés aux nouvelles technologies, voilà tout.

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  4. C'est horrible cette curiostié morbide. La présence d'un vidéo n'oblige pas à aller le voir. Pourtant, les bonnes gens curieux s'y précipitent. Pourquoi ? Qu'est-ce qui les poussent à faire ça ? On dirait qu'ils ont besoin de ressentir quelque chose. D'extrême. Il est vrai parfois que la population n'est pas toujours choquée pour les bonnes choses...

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  5. Pour ma part je n'ai pas été voir ce vidéo parce que c'est répugnant, déstabilisant et vrai. Je crois sincèrement que les gens ne comprennent pas la portée du visionnement même et des actions posées par cet homme dérangé. Ces gens ne sont pas en mesure de comprendre la souffrance que peut vivre la famille de l'étudiant. Ces personnes ne peuvent croire que c'est la réalité et non de la fiction car trop souvent, même si ces actes ignobles se trouvent à deux pas de soi, rare sont les gens qui se sentent concernés et interpellés dans cette société. Pourtant c'est la réalité!

    Tantôt un violeur, un cannibale, un dépeceur... Tout comme vous Grand-Langue, je suis choquée par la liberté de communication de certains médias. Certes le sensationnalisme est leur vache à lait et plusieurs l'encouragent mais fondamentalement, je ne comprends pas la valeur humaine dans tout ça. Tout comme vous, ça me fait rendre mes tripes.

    Carina

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  6. Pas question pour moi non plus d'aller voir cette vidéo; l'horreur à l'état pur. Mon imagination suffit amplement hélas! Qu'un être humain puisse torturer un de ses semblables, le tuer de sang-froid, sans émotion, le dépecer et publier la chose sur internet, ça me dépasse. Vomissure oui, à donner la nauser! Il paraît que cet homme a d'abord essayé ses talents sur des chats; j'ai toujours pensé qu'un humain capable de torturer et tuer un animal était capable de faire la même chose avec un de ses congénères. Ce n'est qu'une question d'escalade.

    Les monstres humains existent quoi qu'on en pense; tout comme Zoreilles je ne veux pas commencer à avoir peur de tout le monde. mais dans mon cas la marge est plus qu'étroite...

    Ce tueur, un homme malade? Non, un monstre, une créature sans âme; il y a un certain point où le terme "maladie mentale" ne peut plus être appliqué. Et la victime, cet étudiant Chinois, sa famille, l'horreur qu'ils vivent est indicible.

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  7. (Commentaire en deux parties, il excède les 4096 caractères maximum)

    1)
    Lorsque j'ai eu internet, il y a maintenant environ 15 ans (déjà ?), j'avais consacré du temps pendant plusieurs années, à explorer divers aspects de cet espace informel et pourtant très réel. J'ai eu une sorte de... comment dire ? Une impression comme la rémanence d'une image sur la rétine lorsqu'on la fixe et que l'on ferme les yeux. Une rémanence des possibles humains. Je suis loin d'avoir tout vu, évidemment. Mais du puzzle de l'humain qui s'expose dans sa diversité, présente bien une part d'ombre sous-jacente possible. Même sur des sujets moins extrêmes que celui que tu évoques, on sent que la frontière morale telle que nous la connaissons, ressentons, vivons pour un grand nombre, peut être particulièrement ténue, et la bascule dans quelque chose de beaucoup plus noir n'est pas forcément très loin.

    De nous-mêmes, qui croyons nous connaître, quels événements suffiraient à faire émerger notre part monstrueuse ? Je me suis très souvent posé la question.
    Adolescent, j'avais vu beaucoup de films d'archives sur les camps de concentration. Puis, je me suis intéressé aux exactions faites dans des pays communistes. La barbarie, tout comme la connerie, est universelle...

    Avec internet, j'ai pu aborder d'autres sphères, d'autres sources. Pas que dans le sordide : j'ai parfois eu la chance de tomber sur des choses particulièrement belles, positives, encourageantes dans ce que peut faire, aussi, l'homme.
    J'avais vu un site très intéressant sur des images provenant d'archives de police, sur des cadavres découverts selon divers accidents (noyade, accident de la route, etc.). Il faut avoir le cœur plutôt bien accroché. De par mon passé graphique, j'ai du corps humain une approche visuelle plus médicale (compréhension de ses articulations, de ses formes, etc.), pour en faire ressortir l'esthétique.
    J'ai pu donc voir ici les réactions chimiques et mécaniques de corps soumis à diverses conditions anormales.

    Mais ça reste dans un contexte de compréhension clinique. Sans compter toutes les questions métaphysiques que cela induit : son propre rapport à la mort, au lien entre le corps et la conscience, et encore beaucoup d'autres.

    Et puis, j'ai vu d'autres types d'expressions qui font partie de l'humain, toutes ne sont pas toujours rassurantes. On sent que ce que l'on range dans la folie, est une norme partagée chez d'autres (en quelle proportion ? Mystère). Ca pose beaucoup de questions sur l'homme, je reste pour ma part assez dubitatif...

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  8. 2)
    Concernant le cas que tu évoques, paradoxalement, ça fait partie de ces choses que je n'irai pas visionner. Il n'est guère question de morale, puisque je lui préfère la curiosité qui permet de mieux comprendre la réalité du monde. Je pense que ce sont des images chocs qui ne m'apporteront rien dans la compréhension des choses. Il n'y aura que la violence indescriptible en profondeur, que ma conscience va masquer d'une manière ou d'une autre, mais que je pense ne pas savoir canaliser dans un but utile (donc, plus perturbateur qu'autre chose).

    Dans un autre registre, le clic facile qui t'apporte le monde à portée d'yeux, est fascinant dans ce que l'on peut découvrir sans contrainte. Je crois que c'est le côté magique d'internet. Une magie dont chacun devrait mesurer sa limite personnelle, et faire un choix responsable avant de cliquer. Il me semble que la brutalité de la réalité sans filtre, peut donner l'impression à certains, notamment dans les jeunes générations, que tout se résume à une sorte de jeu, où la gravité de la scène offerte, se perd dans une virtualité un peu floue : ce que je vois est vrai, mais c'est tellement loin de ma réalité, que ça en perd un peu de son horreur réelle.

    Mais tout s'imprime en rémanence dans l'inconscient...

    Comme tes commentaires sont différés, je te mets ici un lien que je te laisse juger s'il est utile de le faire paraître : http://www.tueursenserie.org/

    J'ai dû le consulter il y a peut-être dix ans (déjà ?). Il a changé de forme, mais je pense que c'est le même. Il est, cliniquement, particulièrement intéressant. A l'époque, la lecture d'une quinzaine de cas de tueurs en série parmi d'autres (juste la lecture, il n'y pas d'images ou vidéos chocs), avaient suffit pour donner une sale impression nauséeuse. Si tu décides de publier ce lien, je précise aux lecteurs qu'entrer dans l'esprit de ces personnes, où l'humain ne semble pas exister, peut être perturbant.
    Mais ça reste très intéressant, pour comprendre comment la déviance s'articule.

    Voici encore un bien long commentaire, un peu décousu peut-être.

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  9. J'aurais le goût de citer cette phrase de la révolution française: O liberté, que de crime a-t-on commis en ton nom.
    La Chartre des droits et liberté regorge de portes ouvertes aux pires excès. Il en va de même pour ce fameux droit à la droit vie privée qui n'est que pure hypocrisie. Plus personne ne devrait être à l'abri de représailles potentielles lorsque les crimes sont si ignobles.

    On pourrait se protéger. Il faudrait des lois internationales. Même sans elles, je suis convaincu qu'on pourrait se donner des moyens. Et tu as bien raison de prétendre qu'on en trouve facilement pour certaines catégories de la société. Pour aller plus loin, il faudra que tous un jour aient la même possibilité de se faire entendre. J'aime bien le tapage de casseroles qui veut dire: Écoutez-nous, nous existons.

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  10. Personne,

    J'ai visité le site que vous proposer. Il a tout d'une encyclopédie. On décrit les crimes commis pas divers tueurs et tueuses en série. Le crime commis à Montréal fut diffusé par le meurtier lui-même dans le seul but de choquer et de faire peur. Je fais une distinction claire. Par contre, nous avons appris que certains sites diffusent des décapitations, des tueries réelles. Ça laisse plusieurs personnes perplexe et en ce qui me concerne, c'est insensé.


    Jackss,

    Vos mots expriment exactement ce que je tente de dire. La liberté de parole, si on ne veut pas l'abroger, elle permet les pires excès. Il y aurait pire: restreindre un peu trop cette liberté de parole. Dans le cas du "démembreur", disons qu'il fait l'unanimité mais pour d'autres cas, nous risquerions de censurer plutôt que d'écarter les malades.

    La difficulté est grande car la sensibilité varie avec les époques, avec les sociétés.

    Grand-Langue

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  11. Ton billet vient ajouter à mon malaise, je reste muet.

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  12. Bon, j'appends que la vidéo du meurtre et du démembrement est encore en ligne!!!

    Grand-Langue

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  13. Tant qu'il y aura de l'intérêt, cette vidéo restera en ligne malheureusement... J'entendais hier soir Dominic Arpin, le patrouilleur du web, se désoler aussi de ces phénomènes sur lesquels on n'a aucun pouvoir, comme internaute, sauf celui de boycotter.

    Mais pour nous changer les idées, je vous suggère de suivre ce lien plutôt :

    http://www.dominicarpin.ca/beloeil-des-manifestants-arroses-7844.html

    Monsieur Grand-Langue, où étiez-vous dans la soirée du 5 juin 2012? De quel côté du boyau d'arrosage?

    ;o)

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  14. Paraît-il qu'il y a des ados qui ont trouvé cette vidéo ... drôle. Ahurissant !

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  15. J'ai appris aujourd'hui que le vidéo est toujours accessible sur internet. Pourtant je n'ai même pas essayé de le trouver. Un jour, qui sait, je risque de tomber dessus sans le vouloir, et ceci peut arriver à n'importe qui, des être fragiles et d'autres moins. Si seulement tous ceux qui savent où on peut le voir feraient tout ce qu'il faut pour qu'il disparaisse, ce serait aussi une forme de liberté. Une liberté de rendre le monde meilleur. Au moins d'essayer.

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  16. Je ne sais pas trop quoi penser ni quoi dire, j'ai juste mal partout.

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  17. Zoreilles,

    Elle est bien bonne! Le 5 juin, je recevais à souper un prof de l'université de Rimnouski! Un militant du style "gauche caviar". Il m'a fait cadeau d'un carré rouge tricoté à la main! Nous avons discutté toute la soirée et mon ami militant du style "gauche caviar" m'a fait l'apologie de la révolution québécoise! Un verre en entraînant un autre, je ne me souviens plus quelles bêtises on a pu se dire!

    Le soir, quand je suis couché, il m'arrive d'entendre ces quelques manifestants jouer de la casserole au loin. Je sais que leur lieu préféré est le pont reliant Beloeil à Mont-St-Hilaire! À tous les soir, ça dure 15 minutes.


    Croco,

    Évidemment, je me doutais bien que les ados trouveraient ça rigolo. C'est dans la nature des ados de rire de ces choses mais disons que la banalisation de ce genre d'événement me fait peur un peu.

    Je me souvien qu'au collège, sur l'heure du lunch, un étudiant avait projeté un film tourné dans une université. Des étudiants en méadecines se lançaient des membres et des organes de cadavres disséqués! Les écoeuranteries, c'est pas d'aujourd'hui.


    Hpy,

    Je doute que l'on tombe sur un tel video par accident. Néanmoins, il est certainement facile de le trouvé.

    Grand-Langue

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  18. Grand-Langue,

    on a retrouvé en Allemagne ce "pauvre malade" qui sera accusé d'irresponsabilité mentale sans aucun doute, mis en prison (peut-être) à vie. Le jour ou j'aurai envie de trucider un de mes voisins (l'un d'eux particulièrement détestable) je saurai quoi faire. J'en ai vraiment ras le bol de notre maudite société, et c'est peu dire! Ceci dit, plus ça va et plus je comprends que j'ai raison d'avoir peur de mes semblables. Je fais bien!

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  19. Grand-Langue,

    dans un autre ordre d'idée j'ai lu ce matin que Ray Bradbury, ce génial auteur de Fahrenheit 451, et autres merveilleux livres (j'en ai neuf dans ma bibliothèque) est mort hier à l'âge de 91 ans. Sans rapport avec le sujet je sais, mais les livres m'ont toujours aidée à vivre. Je trouve désolant que l'on parle bien davantage des criminels (ces pauvres malades) que de ceux qui font du bien aux autres, que ce soit au corps, à l'âme, au cerveau, et qui font appel à l'intelligence.

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  20. Lise,

    Il ne faut déprimer pour si peu. Ce ne sont que des meutres après tout et puis, ces choses n'existent que si on s'y intéresse. Avez-vous déjà été témoin d'un meurtre? Non? Ça n'existe donc pas, même si les journaux en font mention, même si les chauffeurs de taxis en parlent. Ça n'existe pas. La preuve? Vous n'en n'avez jamais vu.

    Il existe certainement autant de bonnes nouvelles que de mauvaises. Ce sont les mauvaises qui vendent. Les médias ne sont pas là pour informer, ils sont là pour offrir un public à leurs commenditaires. L'important c'est d'attirer l'attention. On ne fait pas d'argent en informant, c'est en mettant en contact les commanditaires avec les consomateurs qu'on fait du fric.

    Il existe quand même des sources alternatives comme les blogues. Tout n'est pas perdu.

    Je n'ai rien lu de Bradbury, parlez-nous de lui, de ses livres.

    Grand-Langue

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  21. Grand-Langue,

    vous n'avez pas lu Ray Bradbury et son chef d'oeuvre Fahrenheit 451? Je serais bien étonnée! Un livre génial, au même titre que 1984 de George Orwell , ou Le meilleur des mondes par Aldous Huxley; l'amoureux de littérature que vous êtes adorerait Fahrenheit 451, qui parle justement de livres.

    Dans une société du futur les livres sont brûlés par des pompiers (qui allument le brasier au lieu de l'éteindre) car il est interdit de posséder et lire de vrais livres, parce que les livres font réfléchir, ce qui risquerait de nuire au "bonheur universel". Un jour, Montag (un pompier) se révolte, après avoir été émerveillé par la découverte des mots écrits. Je ne peux pas tout raconter; en passant il y a un film tiré de ce livre, avec le même titre.

    De Ray Bradbury il y a aussi ses nouvelles; Le Pays d'octobre, À l'ouest d'octobre, Bien après minuit, Train de nuit pour Babylona, Mais à part ça tout va très bien, que j'ai tous. Je pourrais en parler sans fin; le jour oà je déciderai d'avoir un blogue, ce sera un blogue de livres (même s'il il en a déjà trop), et là j'ai pris trop de place.

    Parler de livres m'a fait du bien, merci monsieur Grand-Langue, sincèrement!

    :-D

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  22. Lise,

    Soyez étonnée, je n'ai pas lu Fahreinheit 451! Dois-je avoir honte? Cependant, je tenterai de me racheter en disant que j'ai lu Huxley et Orwell. Le titre m'est familier et je me souviens qu'à une certaine époque, il fallait avoit lu Fahreinheit 451. J'avoue que c'est tant mieux car en lecture, il n'y a rien de mieux de lire un classique en décalage. Toutefois, maintenant que vous me faites un résumé... je crois avoir vu le film!

    Lise, vous n'avez pas le choix, vous DEVEZ avoir un blog. Autrement, vous nous pénalisez. Vous n'avez pas le droit de nous priver de cela, nous aimerions bien vous lire et je suis certain que vous seriez non seulement prolifique mais très intéressante à lire.

    C'est pas juste!

    Grand-Langue

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  23. Bien d'accord avec toi, Grand Langue. C'est à vomir.

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  24. Il y aura toujours des gens pour regarder les pires choses. Et les voyeurs auront beau jeu, pour se dédouaner de dire : "quelle horreur". Ta démarche est louable, exprimer ton indignation c'est bien; Mais finalement on ne peut rien y changer.
    Un bonjour de Belgique. Amicalement. dinosaure80.

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  25. Henri,

    À moins d'être soi-même un tueur, on n'y peut rien. Au sujet du voyeurisme, je me demande s'il s'agit de voyeurisme ou d'une simple curiosité.

    Grand-Langue

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  26. Le voyeurisme ne consisterait-il pas à éprouver du plaisir d'être témoin d'une scène (sentiment considéré comme malsain car se repaissant d'un spectacle peu réjouissant, ou volant l'intimité d'autrui), tandis que la curiosité ne tendrait-elle pas à comprendre cliniquement cette même scène au-delà de ses propres impressions ?

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  27. Personne,

    Ces définitions me vont. Quoi que le voyeurisme est habituellement associé au sexe. La curiosité peut être bien perçue, c'est selon.

    Grand-Langue

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  28. J'ai lu quelque part que l'hébergeur du site refusait de le retirer, sous le fameux prétexte de la liberté d'expression. Je sais également qu'il parait qu'il existe des vidéos de mises en scène de tortures et meurtres authentiques (j'ai oublié le nom de ce genre de vidéos mais ça fait le bonheur d'écrivains de thrillers, ça me revient : snuff movies-) mais j'ai lu également que ce ne serait qu'une légende.. Bref, comment savoir? Ce qui est sur c'est que ça, ça n'était pas une légende. Et qu'un quart de seconde je me suis demandée si je n'allais pas regarder puis j'ai été saisie d'horreur à cette idée. Donc : ou bien je suis une psychopathe, ou bien comme nombre de gens, j'ai vaguement envisagé de jeter un coup d'oeil comme sur l'autoroute devant un accident. Horrible et monstrueux.

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